Steelhead, pêcher les tributaires du lac Ontario!

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Bonjour à vous tous, si vous êtes intrigués, obnubilés, ou rêvez de la truite arc-en-ciel de souche steelhead, ce petit article va certainement vous intéresser! C’est bien humblement, mais avec verve, que nous partageons avec vous les informations que nous avons récoltées lors de notre séjour au Fly fishing show à Somerset, au New Jersey, à la fin du mois de janvier dernier. Les séminaires ont été présentés par M. Gary Edwards, guide sur la Salmon river, dans l’état de New York. Cependant, les informations indiquées dans cet article peuvent très bien s’appliquer à l’ensemble des tributaires du lac Ontario si on se fie au programme de gestion de la population de saumons, steelhead et dorés que gère cet État.

Saviez-vous que nous devions aux Américains l’introduction de cette espèce dans les Grands Lacs? Ils ont un programme très structuré d’ensemencement et de soutien des espèces sportives. En fait, durant la période de fraie, ils prélèvent directement de la Salmon river (État de New-York, USA) plusieurs individus mâles et femelles pour faire éclore, en bassin, plus de 2 à 3 millions d’individus. De plus, afin que tous les tributaires des Grand Lacs puissent profiter de cette générosité, ils relâchent directement dans le lac Ontario, les alevins avant qu’ils n’aient eu le temps de s’imprégner de l’odeur de la rivière qui alimente les bassins d’élevage.

Selon M. Edwards, la torpille argentée peut être retrouvée toute l’année dans les affluents des Grands Lacs. Par contre, la taille et la maturité des individus variera grandement selon la saison.

L’automne et le printemps sont les meilleures saisons si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour la capture d’un trophée. Mais pourquoi l’automne nous direz-vous? Ce n’est pourtant pas la période de fraie pour ce poisson! Vous avez bien raison. C’est la fraie de ses lointains cousins, les saumons, qui pousse bon nombre de Steelhead à quitter le confort et la sécurité que leur procurent les Grands Lacs. Comme pour la majorité des poissons d’intérêt pour la pêche sportive,  le refroidissement des cours d’eau est synonyme d’un pic d’activité pour cette espèce. L’instinct les pousse à se préparer pour les rigueurs de l’hiver. Comparativement à d’autres espèces de prédateur, notre bolide argenté ne cherche pas particulièrement à profiter de la migration des juvéniles pour se constituer des réserves. Non, ce sont les hormones issues du ballet amoureux des saumons qui l’hypnotisent et l’ensorcèlent. Elle pourrait saisir la présentation bien exécutée d’un streamer, mais ce qui tient l’ensemble de ses sens en éveil est l’odeur enivrante du caviar de saumon qui s’éparpille au gré des courants sur le lit des rivières. En fait, mue par sa gloutonnerie légendaire, c’est l’appel de cette friandise qui lui a fait quitter les Grands Lacs et rien d’autre! Pour la steelhead, une frayère à saumon constitue le nec plus ultra des eldorados!

Saison automnale

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Chute de la Salmon river

C’est pour cette raison qu’en automne la boite à mouche d’un « steelhead bum » aura davantage des airs de magasin de bonbons avec ses imitations d’œufs de toutes les couleurs. L’approche, elle, devra être délicate, stratégique et respectueuse puisque les secteurs où vous trouverez la steelhead seront aussi envahis de saumons. Donc, voici quelques conseils pour ne pas interrompre le ballet nuptial de ces magnifiques saumons :

  • L’observation d’un ballet aquatique s’avère une véritable aubaine parce qu’il risque effectivement d’y avoir une ou plusieurs steelhead en retrait;
  • Il est donc recommandé d’exécuter un lancer un peu plus haut et en amont des tourtereaux;
  • Laisser à la mouche le temps d’exécuter une dérive jusqu’à ce qu’elle soit rendue en aval du couple (derrière);
  • C’est à ce moment que vous exécutez quelques petites strips pour ramener votre imitation d’œuf juste derrière les saumons que vous venez courtoisement d’éviter. Rester en alerte, parce que l’attaque tant désirée pourrait se produire bien plus rapidement que vous le pensez!

Exemple de mouche automnale

Pour faciliter et rendre plus agréable votre expérience de pêche durant cette période de l’année, M. Edward ajoute également les recommandations suivantes :

  • Préférez les débuts de semaine (du lundi au mercredi) pour éviter la cohue;
  • Oubliez les sorties durant un congé férié;
  • Se lever tôt;
  • Amenez un repas pour manger sur place et vous reposer durant la période la plus achalandée. La majorité des gens quittent lorsque l’heure du souper se présente.

De plus, M. Edwards souligne que la steelhead ne serait pas un poisson qui aurait tendance à se déplacer sous la glace, ainsi la montaison automnale prend fin avec la prise des glaces. Les individus qui ne seront pas redescendus s’installeront paisiblement dans les fosses de la rivière pour économiser au maximum leur énergie.

Saison hivernale

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Celle-ci peut aussi être une très bonne occasion pour chasser ce magnifique poisson. À ce moment, il vous sera important de retenir l’information suivante : les individus en phase active sont les plus susceptibles d’être preneur, s’installeront en tête ou à la fin de la fosse. Donc, dans un souci de respect et de conservation, il est préférable de ne pas cibler les individus que vous pourriez voir en plein centre d’une fosse. Ceux-ci sont en position de repos et de récupération, donc plus sensibles et vulnérables au stress que pourrait leur causer un ciblage de votre part. Bien qu’il puisse y avoir des périodes d’intense activité, vous devrez tenter de faire passer votre offrande le plus proche possible de votre cible. C’est là que les techniques de tchèque nymphing deviennent de véritables atouts à votre arsenal de pêche.

Rappelez-vous qu’à cette période de l’année, elles doivent faire une économie maximale de leur énergie. La nourriture est plus rare et elles n’ont aucun intérêt à dépenser plus d’énergie que ce que leur proie pourra leur apporter. Durant l’hiver, le guide recommande d’abord l’usage de petites nymphes noires, d’une taille entre 16 et 20. En fait, selon lui, lorsque la température se situe entre -5 et 0 C, vous pourriez être témoin d’une émergence peu commune. Imaginez comment cela peut être dépaysant de voir une nuée de petits trichoptères sur le tapis blanc pur de dame nature! Cela doit être toute qu’une expérience!

Bien qu’il soit recommandé de commencer avec vos petites nymphes, ne vous y limitez pas. Vous connaissez l’expression : l’occasion fait le larron! La période d’abondance où notre amie s’empiffrait de caviar de saumon n’est pas encore très lointaine. Il y a donc encore de bonnes chances pour vous d’éveiller sa gloutonnerie à l’aide d’imitation d’œuf. Finalement, l’usage d’un streamer peut aussi être très productif. Si votre présentation est adéquate, vous avez toutes les chances d’éveiller leur instinct opportuniste. Tout au long de la saison froide, gardez en tête l’équation suivante : le moins d’effort possible pour un maximum de protéines!

Saison printanière

Fin février, début mars, la fonte des glaces annonce l’amorce de la seconde montaison. Le réchauffement progressif des cours d’eau fouette les sangs de la steelhead et lui rappelle qu’il est maintenant temps pour elle de procréer. Il est intéressant de savoir qu’à la différence de ses lointains cousins les saumons, la steelhead ne cesse point de s’alimenter pendant la fraie. Bien au contraire, sans avoir comme principale préoccupation la reconstruction de ses forces, son légendaire sens de l’opportunisme la précède en tout temps. C’est une bonne saison pour tenter une pêche avec une souris. À ce moment, il est recommandé de déposer votre offrande le long de la berge pour imiter la chute à l’eau d’un petit rongeur. La souris peut être travaillée principalement de deux façons :

  • Dans les portions calmes du cours d’eau, travaillez-la en surface. Imitez sa nage dans une tentative de rejoindre une roche à proximité ou l’autre berge;
  • À la sortie d’un rapide, travaillez-la avec une approche de type noyée. Assurez-vous d’avoir une dérive morte (drag free). Vous imiterez ainsi une noyade en amont;
  • Attachez bien votre tuque, si vous êtes suffisamment convainquant, les attaques peuvent être violentes!

La pêche en streamer reprend aussi du poil de la bête avec l’arrivée du printemps. Si vous êtes chanceux, le secteur que vous visiterez sera peut-être en pleine éclosion d’œufs de saumon. Une nouvelle occasion pour notre éclair argenté préféré de passer au comptoir à bonbon! Devant un tel festin, votre Graal sera indubitablement une imitation d’alevin présentant encore son petit sac ventral. Variez les techniques et les approches : dérives, strips, poses et changement de vitesse.

Conseils supplémentaires

Face à une journée difficile, prenez le temps d’observer votre environnement. Vous êtes au printemps, la vie reprend ses droits. Il y a certainement quelque part, une petite gâterie susceptible d’aiguiser l’appétit du poisson que vous convoitez tant. Ne vous limitez pas dans vos tactiques de pêche. Quelque part sur les berges ou au fond de la rivière, il y a certainement une midge, une nymphe, une larve, un poisson-appât ou une souris. C’est le temps parfait pour essayer cette mouche que vous n’avez jamais touché depuis 5 ans au fond de votre boite.

Si c’est votre première fois et que vous avez la chance de prendre plus qu’un individu, prenez le temps d’observer et de comparer leur robe. Vous pourrez noter d’importantes variations dans leurs coloris : dos sombre avec ligne latérale empreinte d’une couleur rosée à la limite du rouge pour le résidant et une couleur vif-argent  pour les nouveaux arrivants. Voici un exemple de la progression en photos:

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La période de la fraie se termine, fin avril, début mai, et c’est ainsi, lorsque l’eau atteint 60 degrés F, que les individus matures quittent les rivières pour retourner vers le confort serein du lac Ontario. Dans ces conditions, si cette espèce continue à vous appeler, nous vous conseillons de viser ces grandes étendues d’eau plutôt que les cours d’eau pour la poursuivre.

Conclusion

Merci d’avoir pris quelques minutes pour lire notre article. Nous espérons qu’il vous a plu. Nous tenons à remercier Bruno Mayot alias Lomechuse (guide de pêche aux salmonidés), pour sa collaboration, c’est-à-dire, la révision de nos écrits et sa générosité pour nous avoir fourni les photos et à Tommy Corriveau, fondateur de l’équipe de Fishingshack, pour la publication et la diffusion de l’article.

Amélie Caron et Vincent Delisle

L’équipe de Speyrit

speyrit.com

speyrit@gmail.com

Pêche en ruisseau – Estrie

Bonjour tout le monde pour ma derniere journée de la saison au salmonidées j’ai décider de me gater avec une pêche que j’affectionne particulierement c’est a dire la pêche en ruisseau ! armé de ma petite moucheuse Fenwick #4 je vous partage donc mon petit video.

Le bar rayé a la mouche

Le bar rayé (Morone saxatilis) est une espèce anadrome indigène du Québec qui avait complètement disparue  principalement à cause de la surpêche et de la pollution du fleuve St-Laurent. En 2002, les premiers ensemencements de bar rayé ont lieu au Québec avec comme objectif de réintroduire cette espèce de poisson sportif dans le fleuve Saint Laurent. Son espérance de vie étant de plus de 20 ans, il peut atteindre des tailles exceptionnelles dépassant, à quelques occasions, les 40 livres. Avant sa disparition , il offrait une alternative de pêche intéressante au pêcheurs du fleuve St-Laurent. Suite au franc succès de la campagne de réintroduction, le gouvernement autorise la reprise de la pêche sportive à cette espèce dans certains secteurs de la Gaspésie.

  

Lucifuge, cette espèce se pêche souvent le soir, de nuit ou à l’aube et en eau turbide mais il demeure actif toute la journée. Le bar se nourrit principalement d’anguille, de lançons et de petits crustacés que l’on retrouve le long des berges. Sa zone d’alimentation proche du bord de l’eau en fait un poisson très accessible à pêcher a la mouche.

  

En Gaspésie, les règlements concernant la pêche au bar sont stricts et clairs. Le pêcheur peut utiliser des hamecons de n’importe quel grosseur. Cependant, à l’embouchure des ponts de la route 132 une règle stipule que les hamecons doivent etre #6 ou plus petits afin de protéger les saumons qui sont en constante migration dans ces rivières.(voir reglements)

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Ce poisson pouvant atteindre un poids plus que respectable, je conseille une canne à moucher avec soie 6wt au minimum. Pour ma part j’utilise une 8wt de 9 pied avec un bas de ligne de 7 pied en fluorocarbone de 20 livres. Pour s’adapter à l’alimentation du bar, les mouches utilisés le plus souvent sont des “clousers minnow”, des“deceivers” ainsi que tout autre montage imitant poissons appâts ou anguilles. Je recommande d’avoir dans sa boite à mouches plusieurs couleurs pour chaque modèle question de bien s’adapter à la turbidité de l’eau ainsi qu’à la perception des couleurs selon la profondeur d’eau. Le secret pour pêcher le bar réside dans la vitesse de récupération pour réveiller l’instinct prédateur de cette torpille aquatique.

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En guise de conclusion je vous lance l’invitation à venir pêcher ce superbe poisson combatif en Gaspésie. Si vous avez des questions à ce sujet, que ce soit pour vous joindre à moi durant une journée de pêche ou pour toute autre demande d’information, je vous invite à me contacter via facebook.

Alex anglehart lantin

Petits poissons, plaisir à l’horizon

En attendant le printemps et ses beaux poissons colorés, mon ami Ted m’a invité à aller pêcher l’éperlan arc-en-ciel dans le secteur de Miguasha. À cet endroit, il est possible de capturer douze douzaines d’éperlan par personne. Puisque c’était ma première sortie de pêche blanche, je ne savais pas trop à quoi m’attendre car j’étais plutôt préoccupé à me mettre des vêtements chauds pour me protéger du froid.

Le truc c’est de creuser un trou et attendre une touche. Pour favoriser la pêche, nous avons utilisé comme appât du lard que nous avons mit sur nos mouches colorées. Pour capturer un peu de ce poisson, il est nécessaire de connaitre l’horaire des marées car l’éperlan quitte la baie pour se retrouver au large lorsque la marée baisse et revient avec la marée montante. Pour initier une personne à la pêche blanche, c’est un très bon choix. J’ai vraiment aimée ma première expérience de pêche blanche. Ted, plus expérimenté dans cette pêche que moi, a réussi à attraper son quota. Quant à moi, j’ai réussi à prendre la moitié du mien, soit six douzaines.

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Le petit gaspésien

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie
Bonjour chers amis pêcheurs, je me nomme Alex et j’ai 16 ans. Étant mordu de la pêche depuis l’âge de 5 ans, j’ai enfin la chance de vous partager mes aventures et mes connaissances. Habitant la Gaspésie j’ai la chance à chaque année de taquiner le bar rayé. J’en ai même plus d’une centaine à mon actif cette saison. Je fais beaucoup de pêche en eau salée mais malgré tout, chaque jour je suis sur le bord d’une rivière ou bien d’un ruisseau pour tenter ma chance avec la mouchetée. Bref, je pêche à peu près tout ce qui peut me procurer une touche et un combat mémorable. Vous en apprendrez d’avantage sur moi et sur mes aventures dans mes publications.
Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est en écoutant des émissions portant sur la pêche du bar rayé, qui se passait à Cape Cod, aux États-Unis, que j’ai attrapé la piqureLorsque j’ai appris l’an passé l’ouverture d’une saison de pêche au bar rayé dans mon petit coin de pays qui est la Gaspésie,j’ai sorti mon spinning rod et je suis parti m’amuser sur la plage en avant de chez moi.

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

Quelques lancers avec un jig et aucunes morsures…Plutôt découragé, je change pour un crankbait couleur mackerel. Au premier lancé, une touche mais un mauvais ferrage. Un autre lancer et c’est là que le plaisir s’installe: je suis en plein combat avec mon premier bar!

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est ce qui a fait en sorte que je suis maintenant un adepte de la pêche au bar. Cette année était ma deuxième saison de pêche de ce monstre argenté. C’est après avoir appris la technique du bucktail jigs et du long casting que mes résultats sont devenus fulgurantsCette année j’ai combattu plus d’une centaine de bars, sans oublier quelques-uns qui ont su être plus futé que moi et qui ont parvenu à se décrocher. Après plusieurs prises, j’ai eu l’idée sortir ma canne à mouche, car je voulais des combats encore plus palpitants, j’ai réussi à capturer de belles prise sur des « deceivers » et des « clouser minnows » de couleur chartreuse.

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Une chose est sûre, si vous voulez vous amuser c’est en Gaspésie que ça se passe. Les bars et les saumons il n’y a rien de mieux!

Comment garnir son coffre à mouches

Attention moucheurs, ne croyez pas que je vous ai oubliés avec mon dernier article sur la « Mystery Tackle Box ». Il existe un service similaire pour vous aussi, bien qu’un un peu plus dispendieux car des frais de 5$ s’appliquent pour la livraison au Canada. On peut par contre s’en tirer avec une belle sélection de mouches pour un prix ridicule.

Voici donc les mouches que j’ai eues dans ma boîte de « Post Fly Box » suite à l’utilisation de mon code promo pour une boîte à 5$ (+5$ de frais de transport) … Désolé pour les photos, je n’ai pas encore d’étau à mouches. J’ai mis mon coupe-fil à côté pour donner une idée de la grosseur des mouches. Comme pour mon dernier article, je vais fournir le code promo à la fin.

Tout d’abord, il faut comprendre que le service offre le choix de mouches pour achigans/carnaciers ou aux salmonidés. Pour ma part,  j’ai choisi celles pour les salmonidés puisque c’est en général ce que je pêche quand je sors ma moucheuse.

Crane Fly – no.10 – Grosse mouche sèche – Mouche sèche avec de longues pattes de base aux couleurs très naturelles.

Crane Fly

Czech Mate – no.14 – Nymphe – Nymphe qui est vraiment belle mais qui va s’ajouter à ma sélection des nymphes trop petites dans mon coffre.

Czech Mate

Eastern Green Drake – no.10 – Sèche Classique – Un classique qui devrait se retrouver en plusieurs couleurs dans le coffre de tout moucheur de salmonidés.

Eastern Green Drake

Foam Park Hopper – no.10 – Terrestre – Insecte de mousse comme bien des mouches. J’ai trouvé la qualité de celui-ci un peu médiocre : elle est croche et mal montée (mon seul reproche de toute cette boîte).

Foam Park Hopper  Foam Park Hopper

Green Weenie – no.12 – Terrestre – Simplement un petit vers ou chenille très voyante qui sera parfaite pour faire glisser sous les branches d’arbre qui longent les berges.

Green Weenie

Green Headlight Caddis – no.14 – Émergente – Belle émergente parachute. On peut couper la queue si elle est trop longue pour refléter les insectes de nos cours d’eau qui sont péchés.

Green Headlight Caddis

March Brown – no.14 – Sèche – Un classique. La March Brown: je la possédais déjà mais seulement en version blanche ou très pâle.

March Brown

Conehead Bugger – no.6 – Wooly Bugger – Une couleur de Wooly Bugger que je n’avais pas encore et la tête de métal sera bien pratique pour les courants plus forts.

Conehead Bugger

PMD Bunny – no.16 – Petite BWO (Blue Winged Olive) Sèche – Sans aucun doute la plus petite mouche dans mon coffre. C’est un excellent ajout car il semble que les truites soient plus sélectives et sautent sur des proies vraiment petites.

PMD Bunny

Rycophila Larva – no.12 – Nymphe – Les mouches vertes étaient à l’honneur dans ma boîte. Celle-ci a de longs poils qui peuvent être coupés à la longueur désirée afin de représenter les pattes des insectes des cours d’eau.

Rycophila Larva

Royal Stimulator – no.14 – Sèche Classique – Un pattern de mouche que je n’avais pas encore essayé. Avec ces couleurs vives, je suis persuadé que ça sera excellent par une journée ensoleillée.

Royal Stimulator

Tan Spotlight Caddis – no.14 – Émergente parachute aux couleurs très naturelles dont on peut couper la queue pour refléter les insectes de nos cours d’eau.

Tan Spotlight Caddis

Tunghead Beadcrust – no.16 – Nymphe – Micro nymphe dodue qui pourra déjouer les beaux salmonidés difficiles et collés au fond par temps chaud.

Tunghead Beadcrust

Bluegill Blaster – no.10 – Mouche à « panfish » Terrestre – Sans aucun doute ma mouche la plus étrange : elle est très large et il est dit qu’elle est excellente pour la pêche au crapets et petits achigans.

Bluegill Blaster

Toutes ces mouches sont armées d’ardillons. Il est donc important de les écraser ou de les limer si on pense faire du catch and release. J’étais vraiment content de la variété de mouches incluses dans la boite et de la qualité des matériaux utilisés.

Le coupon rabais pour obtenir sa première boite à 5$ est « 5DOLLAFLYBOX« . Je crois sincèrement que même avec les frais de transport de 5-6 dollars, la boîte vaut la peine d’être achetée. Je vais sans aucun doute me procurer la version achigans/carnassiers dans les prochains mois.

http://postflybox.com/

La malédiction du pêcheur

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À chaque année, je me donne des objectifs de pêche; que ce soit de prendre une espèce de poisson que je n’ai jamais pris ou de battre mon record personnel des années précédentes pour un poisson en particulier. Cette année, je me suis donné comme objectif de prendre une truite brune à la mouche. Dans mon coin, la truite brune est extrêmement farouche et bien souvent la truite arc-en-ciel attaquera en premier.

Donc, en fin de semaine passée, je me suis dirigé sur la rivière Magog tôt le matin pour avoir un bel avant-midi de pêche et surtout atteindre mon objectif : une grosse truite brune.

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La journée a difficilement commencée : aucune touche pour presque 1 heure, aucun mouvement en surface et même après avoir essayé plusieurs mouches noyées, sans succès. Finalement, les truites se sont activées et la chasse a commencée en surface. Beaucoup d’action sur des petites mousses blanches qui flottent. J’arme ma canne d’une petite sèche blanche et je commence à « caster » dans les bouillons. Dès que ma mouche a tombée à l’eau, les truites se sont activées de l’autre côté de la rivière et il n’y avait plus aucun mouvement du côté où je lançais.  Je commençais à penser que j’ai une malédiction!

Après plus de 2 heures, j’ai finalement eu une touche. Une petite truite arc-en-ciel de 10 pouces, rien d’impressionnant mais au moins, la malédiction était terminée! J’ai continué à lancer encore et encore.. 1 heure sans touche et pourtant, des poissons très actifs en surface commençaient à me faire perdre ma concentration. Mes lancers étaient de moins en moins précis et je me retrouvais souvent avec beaucoup de lousse dans ma soie. Finalement, j’ai eu l’attaque que j’attendais tant. Un gros gobage comme on les aime! Mais mon manque de concentration avait laissé un énorme lousse dans ma soie et la panique m’a fait ferré trop rapidement, enlevant mon offrande de la bouche de ce beau poisson.

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Pendant une minute, je me suis détesté moi-même et j’ai dû réciter tous les mots d’Églises que je connais au moins cent fois dans ma tête. C’était la truite brune que j’attendais et que je pourchassais depuis plusieurs semaines. Depuis plusieurs jours, ce mauvais ferrage me hante le soir quand il est temps de dormir… Je me répète la scène encore et encore et j’ai l’impression que le seul remède à mon problème est de retourner pêcher pour ce monstre.

Pas facile la vie de pêche et j’ai vraiment hâte de bien dormir!

Poissons boudés

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Les semaines passées, j’ai remarqué à quel point les poissons fourrages  ou, comme appelés par plusieurs « les poissons blancs », sont des espèce boudée, voir même condamnée à mort par certains pêcheurs les accusant de voler leurs vers de terre. Comme vous le savez tous, je prône le « no-kill » donc je ne suis pas d’accord avec ces pratiques et pour plusieurs raisons.  La première étant que la nature a besoin de tout son écosystème et pas seulement de gros carnassiers. Il faut des ménés, des ouitouches et mulets dans nos cours d’eau pour assurer la survie des poissons sportifs.

Comme la mentalité sur la pêche penche de plus en plus en faveur de la pêche sportive avant la pêche pour se nourrir, j’ai pensé proposer un type de pêche qui est boudé par beaucoup mais qui m’a apporté beaucoup de plaisir la fin de semaine passée.

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J’avais décidé de prospecter une nouvelle rivière à la mouche avec mon cousin. Cette rivière semblait particulièrement propice à la truite mouchetée. À ma grande surprise, aucune truite n’a mordu mais nous avons eu droit à plusieurs belles attaques d’un des fameux poissons boudés : la Ouitouche! Ces petits poissons, de 8 à 9 pouces, se tenaient dans les courants forts derrière les roches et dans les remous, comme des petites truites prêtes à attaquer nos offrandes qui descendaient le courant. Je n’avais jamais vraiment eu la chance de pêcher ce poisson et je dois dire que nous avons eu autant de plaisir que si nous avions pris de petites truites. En plus, j’ai eu droit à un beau trophée  vers la fin de notre périple puisque j’ai eu droit à l’attaque d’un Mulet de plus de 16 pouces. Une méchante belle expérience, à mon avis!

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Je voudrais donc dire à ces pêcheurs qui boudent nos « poissons  blancs » d’essayer la pêche à la Laquaiche  argentée ou même à la Ouitouche. Ce sont des poissons qui offrent des combats dignes d’un salmonidé.

Finalement, si vous ne mangez pas vos « poissons blancs», remettez-les à l’eau. Qui sait, ils pourraient contribuer à faire grossir vos carnassiers tant attendus!

Un moment mémorable

Plusieurs personnes qui pêchent avec moi m’en ont fait part dans le passé. Quand j’ai un poisson au bout de la ligne, je retrouve mon sourire d’enfant. Pour moi, la pêche est une passion, voir même une obsession. J’ai toujours pêché la truite depuis aussi loin que je me rappelle; avec mon père étant petit et mes amis en vieillissant. Mais dernièrement, j’ai eu droit à un très beau moment mémorable.

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La journée a commencée par un petit matin froid. Ça faisais 3 jours qu’il pleuvait et j’avais une pêche à l’achigan de prévue avec mon ami Finley et ma copine Stéph. À 8 heures le matin, on embarque donc pour notre périple vers un spot à l’achigan, mon spot de  prédilection qui demande une petite marche de 30 minutes pour se rendre. Malheureusement, rendu sur place, je constate l’état de la rivière : brune, haute avec un courant intense. La pêche était donc très difficile, voire presque nulle. Après plusieurs minutes à lancer, pas une seule touche. J’avais pourtant promis à Finley qu’on allait prendre du beau « bass » à cette place. Je n’étais jamais revenu bredouille de cet endroit-là auparavant. Heureusement, on a eu droit à la visite d’une grosse tortue grognonne pour nous redonner un peu de joie.

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Je décide donc d’aller essayer la rivière Magog pour la truite. J’avais vu des truites se nourrir en surface la veille et comme Finley pêche à la mouche, je me suis dit pourquoi pas. J’en ai profité pour sortir ma canne à mouche pour la premières fois depuis son achat. Je monte un streamer et commence à lancer maladroitement étant donné mon manque de pratique pour ensuite finir accrocher dans un arbre qui finira par me coûter un streamer 😉

Après quelques minutes, les truites commençaient à se nourrir en surface. J’ai donc monté une petite sèche similaire au pollen qui tombait sur la rivière.  Je pratiquais mes lancés et quand j’ai commencé à avoir le tour, j’ai eu droit à une belle attaque d’une petite arc-en-ciel de 10 pouces. J’ai ensuite compris pourquoi les moucheurs ne jurent que par la canne à mouche et boudent les lancés légers une fois qu’on y a gouté. Le combat est incroyable et la longueur et la flexibilité de la canne m’ont donné un combat digne de ce nom pour une simple petite truite qui aurait à peine tiré avec un lancer léger.

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Pendant le combat, le poisson s’est permis de faire 3-4 sauts hors de l’eau. Il est vrai que j’ai retrouvé, pendant quelques minutes, mon sourire d’enfant. Ma première prise à la mouche, sur une sèche, ce moment va rester gravé à jamais dans ma mémoire.

Un gros merci à Finley d’avoir fait tout le chemin pour une petite sortie de pêche et surtout un gros merci à ma blonde de m’endurer dans ma passion qui empiète souvent sur notre vie de couple

Artisan de talent au Québec

Je ne pratique pas la pêche à la mouche, mais j’adore les œuvres d’art qui sont produites par les gens qui montent les mouches. Dernièrement, mon ami Laurent Dupré m’a fait connaitre un artisan québécois sur Facebook. C’est sur la page de MaxMab FlyTying que j’ai reconnu la magnifique mouche qui a tournée sur Facebook dernièrement, celle de couleur rose et bleue et qui était vendue aux enchères pour le cancer du sein.

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On voit beaucoup d’artisans monteurs de mouches américain ou argentin sur internet, mais malheureusement très peu d’artisans qui proviennent du Québec. Bien sûr, beaucoup de gens connaissent Yvon Gendron, créateur des mouches Neptunes, qui a fait des mouches plus classiques. J’ai aussi vu de magnifiques écrevisses faites par Charles Giguère. Par contre, les mouches de MaxMab FlyTying se démarquent par leurs couleurs de leurs designs.

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Les designs de mouches sont variés. J’ai bien aimé le combo grenouille et têtard appelé l’évolution. Quand j’ai vu la belle mouche couleur éperlan, j’ai tout de suite pensé que ça serait efficace sur le Lac Memphrémagog.

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Donc,  en bref, cet article était un gros clin d’œil à un artisan québécois qui a de magnifiques créations et qui partage notre belle passion … la pêche. Ses mouches sont à vendre sur sa page Facebook. Je vous recommande d’aller voir ses créations, ça en vaut la peine!

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