Pêche en ruisseau – Estrie

Bonjour tout le monde pour ma derniere journée de la saison au salmonidées j’ai décider de me gater avec une pêche que j’affectionne particulierement c’est a dire la pêche en ruisseau ! armé de ma petite moucheuse Fenwick #4 je vous partage donc mon petit video.

La malédiction enfin rompue!!

ouananiche memphremagog atlantic salmon

C’est par ce froid lundi 29 décembre que s’est terminée ma saison de pêche 2014 en eau libre en compagnie de Bruno Mayot sur le lac Memphrémagog. Direction la descente de Vale Perkins pour être à l’abri des vents de l’Ouest. La matinée sur le lac a commencé extrêmement lentement. Après une petite touche ratée, les attaques se sont faites rares pour un bon deux heures. Je peux vous confirmer que deux heures à avoir froid sans action pour nous réchauffer c’est difficile sur le moral. Bruno cherchait le poisson et la bonne couleur qui les réveillerait.

ouananiche memphremagog silver tommy corriveau

Après quelques tests de leurres différents on a enfin commencé à avoir des touches de petites ouananiches qui se réveillaient. Rien de très gros mais quand même mieux que rien. L’après-midi se passa beaucoup mieux! Bien que les 3 chaloupes que nous avions croisées sur le lac avaient abandonné et rentraient bredouilles, on a décidé de pousser un peu notre chance pour finalement faire une belle pêche : un total de 15 petites ouananiches, remises à l’eau, entre 39 a 42 cm sont venus attaquer nos leurres.

ouananiche memphremagog tommy corriveau

Ceux qui suivent mon blog depuis plusieurs mois avaient peut-être lu mon billet sur ma malédiction … un but que je m’étais fixé soit de prendre une truite brune dans mon année … ce but qui m’échappait à tous les coups et bien cette malédiction fut enfin rompue grâce au travail ardu de Bruno. Il a travaillé très fort pour trouver des structures propices à la capture de truite brune quand finalement j’ai eu une belle attaque d’une belle truite brune qui fut graciée après ce magnifique combat.

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La noirceur commençant à tomber, nous avons décidé de rentrer au port tranquillement en espérant attraper un autre poisson digne de ce nom avant la fin de la journée. Cette fois-ci ce fut le tour de Bruno d’avoir un peu d’action une belle ouananiche de 3-4 livres est venue attaquer son leurre quelques minutes à peine avant la fin de la journée … le poisson de la dernière chance comme on l’a surnommé!

ouananiche bruno mayot memphrémagog guide

Donc pour une journée difficile 16 ouananiches au bateau et une brune sans compter les quelques poisons échappés je dois dire que les connaissances de Bruno ont encore fait toute une différence si on se comparait aux quelques personnes rentrées bredouilles. La prochaine sortie, si Dame nature le veut bien, ce fera sur la glace.

Le petit gaspésien

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie
Bonjour chers amis pêcheurs, je me nomme Alex et j’ai 16 ans. Étant mordu de la pêche depuis l’âge de 5 ans, j’ai enfin la chance de vous partager mes aventures et mes connaissances. Habitant la Gaspésie j’ai la chance à chaque année de taquiner le bar rayé. J’en ai même plus d’une centaine à mon actif cette saison. Je fais beaucoup de pêche en eau salée mais malgré tout, chaque jour je suis sur le bord d’une rivière ou bien d’un ruisseau pour tenter ma chance avec la mouchetée. Bref, je pêche à peu près tout ce qui peut me procurer une touche et un combat mémorable. Vous en apprendrez d’avantage sur moi et sur mes aventures dans mes publications.
Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est en écoutant des émissions portant sur la pêche du bar rayé, qui se passait à Cape Cod, aux États-Unis, que j’ai attrapé la piqureLorsque j’ai appris l’an passé l’ouverture d’une saison de pêche au bar rayé dans mon petit coin de pays qui est la Gaspésie,j’ai sorti mon spinning rod et je suis parti m’amuser sur la plage en avant de chez moi.

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

Quelques lancers avec un jig et aucunes morsures…Plutôt découragé, je change pour un crankbait couleur mackerel. Au premier lancé, une touche mais un mauvais ferrage. Un autre lancer et c’est là que le plaisir s’installe: je suis en plein combat avec mon premier bar!

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est ce qui a fait en sorte que je suis maintenant un adepte de la pêche au bar. Cette année était ma deuxième saison de pêche de ce monstre argenté. C’est après avoir appris la technique du bucktail jigs et du long casting que mes résultats sont devenus fulgurantsCette année j’ai combattu plus d’une centaine de bars, sans oublier quelques-uns qui ont su être plus futé que moi et qui ont parvenu à se décrocher. Après plusieurs prises, j’ai eu l’idée sortir ma canne à mouche, car je voulais des combats encore plus palpitants, j’ai réussi à capturer de belles prise sur des « deceivers » et des « clouser minnows » de couleur chartreuse.

truite mouchetée gaspésie

Une chose est sûre, si vous voulez vous amuser c’est en Gaspésie que ça se passe. Les bars et les saumons il n’y a rien de mieux!

Arc-en-ciel sur stéroïdes

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Cette semaine, j’ai eu la chance de retourner en Ontario pour pêcher dans les tributaires du lac portant le même nom. Ma dernière expérience dans ces cours d’eau m’avait laissée sur ma faim puisque j’étais revenu bredouille de ma pêche au chinook (Partie 1 et Partie 2). Cette fois-ci, c’était le tour de la Steelhead de se retrouver dans les cours d’eau pour se nourrir des nombreux œufs de saumons ayant frayés dans les semaines passées.

Encore une fois, j’ai accompagné Bruno Mayot alors qu’il guidait mon ami Guillaume pour lui permettre de capturer un magnifique tank argenté qui offrait des combats comme je n’en avais jamais vu. Après une longue route d’environ 6 heures, nous avons atteint le premier cours d’eau. Celui-là, je le connaissais déjà puisque nous avions pêcher au même endroit pour le chinook.  L’eau était si trouble que cela ne nous permettais pas de voir si le poisson était présent. Cependant, après quelques lancés, nous avons eu droit à des petites touches et nous avons pu apercevoir un peu de mouvement en surface, lesquels étaient trop peu nombreux pour que l’on s’acharne à cet endroit.

Nous avons par la suite décidé d’aller passer l’après-midi à explorer un autre cours d’eau. Dans celui-ci, nous avons pu trouver un coin où il y avait quelques Steelhead mais la clarté de l’eau nous a trahis: les poissons étaient partis se cacher sous un amas de branches et ils ne voulaient rien savoir de nos offrandes. La journée me rappelait trop ma sortie au chinook et déjà, en plus de la fatigue, j’avais le moral à terre.

Le soir venu, nous avions donné rendez-vous à Charles et à Guillaume, de Montréal Pêche Blog, qui étaient présents en même temps que nous au restaurant de l’hôtel, question de refaire le plein d’énergie et de discuter du plan de match de la journée suivante puisqu’ils avaient eux aussi rencontré des mêmes difficultés. Les gars nous ont donc parlé d’aller explorer une rivière avec un guide local, Greg Attard. De notre côté, nous avons plutôt choisi de retourner là où le poisson était présent.

Durant notre sommeil réparateur, une forte pluie s’est abattue sur la zone où nous étions, ce qui est en général très bon pour les montaisons de poissons. Donc, le lendemain, nous étions vraiment pleins d’espoir mais l’avant-midi fût terriblement difficile encore une fois sur mon moral.. très peu de poissons visibles et aucune touche..

Nous sommes par la suite allés rejoindre les gars de MPB et Greg mais la rivière semblait difficile pour eux aussi, bien que Greg semblait tirer son épingle du jeu. Sa connaissance e la rivière était incroyable et nous avons pu comprendre facilement qu’il la pêche à chaque année.

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Charles de Montréal pêche blog avec sa petite Steel !

 

Quand l’eau a commencé à s’éclaicir, moi, Bruno et Guillaume sommes retournés encore une fois dans la fosse où le poisson était présent. Miracle! Nous avons commencé à avoir des touches! Une pour Bruno, 2 pour Guillaume et ainsi de suite. Cependant, les poissons se décrochaient à tout coup. Finalement, Guillaume a réussi à connecter avec une belle grosse torpille qui est venue nous faire une parade en surface. Elle était évaluée à environ 9 à 11 livres mais après 20 secondes de combat, elle a fait un beau sprint, ce qui a cassé le bas de ligne.

J’ai donc préféré changer de leurre, étant donné que les sacs d’oeufs ne me donnaient rien de bon. J’ai opté pour un leurre en plastique souple qui, après 2 lancers, m’a valut enfin une connexion avec une belle Steelhead d’environ 5 livres. Elle fut la seule qui s’est laissée sortir de l’eau pendant ces 2 jours de pêche mais nous étions tous très contents de l’avoir. Cela nous a évité de revenir bredouille!

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Merci à Bruno Mayot pour ses conseils de même que pour son équipement pour la pêche au centerpin qui m’a permis de capturer ma toute première Arc-en-ciel de souche Steelhead.

Sur le chemin du retour, nous avons rejoins les gars de MPB au Mc Do pour nous raconter notre journée. Charles a eu de la chance cette journée-là de prendre aussi une petite Steelhead. Voici donc un lien vers leur récit.

Une magnifique pêche près de chez vous (partie 2)

Suite de l’article Une magnifique pêche près de chez vous (partie 1)

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Après le premier ruisseau, qui était magnifique, nous avions un total de 9 ombles dans le panier, ce qui nous donnait droit à 11 mouchetées gardées pour ce deuxième coin de paradis.

Ce ruisseau est très connu et surtout très pêché dans une autre section qui est plus accessible. Il nous a quand même réservé de magnifiques captures. Je n’avais jamais pêché dans cette partie du ruisseau, mais je dois dire que c’était sans aucun doute la plus belle. Cette section est très peu pêchée et ça paraissait par la qualité de la pêche. Bruno m’expliquait que la pêche y était encore meilleure il y quelques années. Il me parlait des belles truites brunes trophées qu’il a eu la chance de capturer à cet endroit.

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La pêche sur ce plan d’eau a été beaucoup plus facile, bien que le ruisseau est plus petit et que plusieurs branches rendent les lancés plus difficiles. Il n’y avait presque pas de ménés, juste de la belle truite. Après une marche à l’ombre en forêt pour attendre les rapides et les belles chutes, plusieurs poissons sont allés au panier et quelques-unes, plus petites, ont été graciées. Résultat : 10 mouchetées de 7 à 14 pouces (dans le panier), 10 graciées et pour finir, une belle petite surprise, je suis resté pris dans une fosse que je voulais essayer (encore une fois ma malédiction face à ce poisson a frappée). Bruno a donc lancé dans la fosse, car je ne voulais pas m’avancer puisque j’essayais de me déprendre et que je ne voulais pas effrayer les truites. Il a pris une belle petite brune!

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En résumé, la pêche a été bonne et nous avons eu beaucoup de plaisir Bruno et moi. Ça faisait longtemps que j’avais pêché en ruisseau et mes lancés laissaient à désirer. Ça ne m’a toutefois pas empêcher de prendre quelques belles truites. Merci à Bruno pour la belle journée.

Une magnifique pêche près de chez vous (partie 1)

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C’est par un matin chaud et humide que Bruno et moi avons décidé de nous lancer à la conquête des petites truites de ruisseau de l’Estrie. Dans notre mire : deux ruisseaux que Bruno connaissait très bien, dont un dans lequel je pêchais depuis plus de 20ans avec mon père, mais dans un secteur différent. Voici donc mon article, en deux parties, sur notre sortie de pêche.

Déjà, lorsque nous sommes arrivés au premier ruisseau, la chaleur s’est fait sentir. En plus, les truites sont rares dans la première partie, surement déjà pêchées par d’autre. Cependant, plus nous nous enfonçons dans la forêt, plus les paysages offrent des refuges pour plusieurs petites truites de 7 à 10 pouces.

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Il y avait cependant quelques défis de taille afin de réussir à aller chercher nos petites colorées. Nous devions premièrement trouver une fosse assez profonde, car à ce temps-ci de l’année, le niveau de l’eau est très bas. Ensuite, nous devions réussir à passer au travers les bancs de ménés qui infestaient le ruisseau comme des petits piranhas pour finalement atteindre le fond des fosses et espérer une belle attaque de mouchetée.

Bruno m’a donc amené jusqu’à un flanc de roches où se trouvaient de magnifiques chutes et rapides. Tout en escaladant, nous avons pêché dans les différentes fosses. Dans ce premier ruisseau, plusieurs petites truites ont été graciées et un total de 9 blessées ont été gardées. Nous avons même eu droit à la visite d’une petite tortue serpentine qui se faisait griller sur une roche.

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À suivre…

Qui se lève tôt récolte les poissons.

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Pour mes vacances, j’ai eu envie de me payer un guide de pêche sur le Lac Memphrémagog pour aller prendre de la belle truite. Malgré la panoplie de guide, comme Valéry Perreault (Pêcheureuse), Hugh Côté et Alain Pelletier, mon choix s’est arrêté sur un excellent guide, c’est-à-dire Bruno Mayot(Lomechuse). Bruno en est peut-être qu’à sa première année en tant que guide, mais c’est un gars qui connait beaucoup la pêche. Je le suivais depuis déjà plusieurs années sur les forums comme Québec pêche et Pêche QC et sans même me connaitre, il m’avait déjà beaucoup enseigné sur le monde de la pêche au salmonidé grâce à ses nombreuses interventions sur ces forums.

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C’est donc par un matin frisquet que notre aventure a commencé. Quand le cadran a sonné à 4heures du matin, moi et ma copine avons pris le chemin en direction du Lac Memphrémagog en nous rendant à la marina de Georgeville. Malgré nos yeux encore collés et pas tout à fait réveillés, nous nous sommes émerveillés devant la beauté du petit village et la vue incroyable sur le lac Memphrémagog au lever du soleil. Une fois le bateau à l’eau, nous avons sprintés vers une belle fosse très profonde pour aller tester la grise à la jig, une technique que j’avais envie d’essayer depuis longtemps. Ça n’a pas pris plus de 10 minutes avant les premières touches. Au menu, une belle grise de 10 lbs et plusieurs autres beaux spécimens. Autour du bateau, la truite arc-en-ciel se nourrissait en surface. Nous avons donc décidé de changer de méthode et de faire un peu de traîne, question d’accrocher plusieurs beaux poissons. Après avoir échappé 2 ouinananiches, une arc-en-ciel se pointe le nez. Stéphanie a donc pris la canne et l’a sortie comme une pro. Cette belle truite de 3 livres sera le seul salmonidé de la journée qui n’a pas été gracié et qui finira en délicieux souper.

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Malgré les innombrables bateaux qui recouvrent le lac, mon expérience au Memphré, guidée par Bruno, fut mémorable. Non seulement il est une personne extrêmement sympathique et professionnelle, mais en plus il connait très bien son lac. À maintes reprises, nous étions les premiers sur un spot de pêche et les autres bateaux arrivaient quand nous commencions à prendre du beau poisson. Il est un très bon mentor et il a très bien pris le temps de nous expliquer les techniques.

Merci Bruno pour ce bel avant-midi et au plaisir de retourner pêcher en ta compagnie bientôt!

Bruno Mayot Guide de peche

Bruno Mayot

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Éperlan du Memphré
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Stéph et son Touladi

 

La malédiction du pêcheur

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À chaque année, je me donne des objectifs de pêche; que ce soit de prendre une espèce de poisson que je n’ai jamais pris ou de battre mon record personnel des années précédentes pour un poisson en particulier. Cette année, je me suis donné comme objectif de prendre une truite brune à la mouche. Dans mon coin, la truite brune est extrêmement farouche et bien souvent la truite arc-en-ciel attaquera en premier.

Donc, en fin de semaine passée, je me suis dirigé sur la rivière Magog tôt le matin pour avoir un bel avant-midi de pêche et surtout atteindre mon objectif : une grosse truite brune.

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La journée a difficilement commencée : aucune touche pour presque 1 heure, aucun mouvement en surface et même après avoir essayé plusieurs mouches noyées, sans succès. Finalement, les truites se sont activées et la chasse a commencée en surface. Beaucoup d’action sur des petites mousses blanches qui flottent. J’arme ma canne d’une petite sèche blanche et je commence à « caster » dans les bouillons. Dès que ma mouche a tombée à l’eau, les truites se sont activées de l’autre côté de la rivière et il n’y avait plus aucun mouvement du côté où je lançais.  Je commençais à penser que j’ai une malédiction!

Après plus de 2 heures, j’ai finalement eu une touche. Une petite truite arc-en-ciel de 10 pouces, rien d’impressionnant mais au moins, la malédiction était terminée! J’ai continué à lancer encore et encore.. 1 heure sans touche et pourtant, des poissons très actifs en surface commençaient à me faire perdre ma concentration. Mes lancers étaient de moins en moins précis et je me retrouvais souvent avec beaucoup de lousse dans ma soie. Finalement, j’ai eu l’attaque que j’attendais tant. Un gros gobage comme on les aime! Mais mon manque de concentration avait laissé un énorme lousse dans ma soie et la panique m’a fait ferré trop rapidement, enlevant mon offrande de la bouche de ce beau poisson.

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Pendant une minute, je me suis détesté moi-même et j’ai dû réciter tous les mots d’Églises que je connais au moins cent fois dans ma tête. C’était la truite brune que j’attendais et que je pourchassais depuis plusieurs semaines. Depuis plusieurs jours, ce mauvais ferrage me hante le soir quand il est temps de dormir… Je me répète la scène encore et encore et j’ai l’impression que le seul remède à mon problème est de retourner pêcher pour ce monstre.

Pas facile la vie de pêche et j’ai vraiment hâte de bien dormir!

Power nymph de Berkley

Maintenant que la saison de pêche à la truite bat son plein, j’ai décidé de partager avec vous un de mes leurre fétiche pour la truite. J’ai déjà fait allusion au Power nymph de Berkley dans mon article sur la pourvoirie du lac Dégelis mais sans trop rentrer dans les détails. Ce leurre de 3 centimètres (1 pouce) est extrêmement efficace pour la mouchetée et l’arc-en-ciel. Il vient dans une multitude de couleurs pour palier à toutes les températures et teintes d’eau. Il simule une nymphe au stade juvénile qui est souvent une des nourritures favorites de la truite. Plusieurs imitations existent mais je me suis rendu compte que le power nymph a un avantage probablement dû aux antennes qui traîne a l’arriere. Le mouvement des pattes et des antennes simulent parfaitement un insecte qui nage, ce qui a tendance à être plus efficace que le vers de terre.

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Montages :

Plusieurs montages s’offrent à vous. Les plus efficaces pour moi sont :

– Montés comme une vers sur un Bob-it.

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– Montés sur une micro jig en recouvrant la tête plombé

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Omble de fontaine ou truite mouchetée

L’omble de fontaine, ce petit combattant à la chaire délicieuse qui se retrouve dans presque toutes les régions du Québec, est un des poissons les plus faciles à pêcher. Il faut cependant connaitre ses habitudes et changer nos méthodes de pêche selon la saison et la température.

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La pêche qui me rappelle mes meilleurs souvenirs avec mon père est sans aucun doute la pêche de ruisseau; marcher des heures en forêt, les pieds dans l’eau en quête de petites rapides où pourraient se cacher une ou deux belles truites.

Le comportement de la truite en ruisseau est bien simple : après une forte pluie, lorsque l’eau atteint un niveau plus bas, il est possible de marcher dans les ruisseaux. C’est à ce moment qu’il faut lancer un leurre dans une zone où il y a du courant comme, par exemple, dans une petite chute ou des petites rapides. En règle générale, lorsque nous prenons une truite dans une fosse, nous pouvons nous attendre à ce que les prochaines prises au même endroit soient plus petites. Mes leurres préférés pour cette pêche sont les petits « Bob-It ». Cela fonctionne très bien avec un petit asticot ou une moitié de vers.

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La pêche en lac est bien différente. En générale, ce sera une pêche à la traîne à une vitesse juste assez rapide pour que le leurre ait une belle action dans l’eau, question de lui permettre de descendre plus profond. Si votre bateau a un trop gros moteur et qu’il est difficile d’aller lentement, le meilleur truc est de pêcher à reculons.

  • Au début de la saison quand la glace vient de fondre : Il est préférable de pêcher entre la surface et 10 pieds d’eau.
  • Au printemps quand l’eau se réchauffe : entre 35 à 45 pieds.
  • En début d’été : 50 à 65 pieds.
  • En été : cela se complique, car plusieurs personnes pensent que les belles truites se retrouvent au fond. En réalité, la vraie difficulté est de trouver la couche d’eau qui ayant une température de 53 degrés Fahrenheit ou 12 degrés Celsius. C’est à ce niveau que les belles grosses truites se retrouvent en suspension, prête à se nourrir des bancs de poissons fourrages, lesquels adorent cette température.

Ces chiffres ne sont pas magiques et changent un peu selon la température, mais cela peut généralement servir de bon guide.

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