Des techniques un peu salée

Lorsque l’on pêche en eau salée, il est important de bien choisir nos leurres!

Les leurres souples :

Une technique passionnante autorisant l’utilisation d’un grand nombre de modèles permettant de s’adapter à de très nombreuses situations. Parmi les leurres souples, différentes familles sont reconnaissables.

Les « Shad » possédant une caudale ronde, ovale ou arrondie, ils émettent de fortes vibrations de basses fréquences.

Les « Fin-s », contrairement aux « Shad », provoquent des vibrations “Finess” proche de la moyenne à haute fréquence adaptée aux eaux moyennement profondes (25 mètres Max). Ils sont parfaits par mer calme ou face à des poissons lunatiques sur des zones à forte fréquentation de pêcheurs.

Les ‘Slugs & Worms softbait » droit à la caudale épaisse ou fine provoquent différents niveaux de fréquences vibratoires. Ils sont parfait pour une utilisation en milieu riche en anguillons dont les prédateurs se nourrissent mais ils sont également redoutables dans les milieux ou la petite anguille n’est pas représentée de par leur nage en S fluide et agressive, particulièrement efficace sur les épaves !

Le choix des têtes plombées est une étape importante définie par la profondeur, le type de comportement alimentaire des prédateurs, ainsi que l’action de la canne utilisée. Il y a plusieurs imitation de nage que l’on peut imiter seulement en variant la vitesse des mouvement du moulinet et du poignet.

Les « crankbaits » :

Ces leurres ont été conçus pour « pêcher tout seul », un peu comme une cuillère tournante. On lance et on ramène en se contentant de faire varier le rythme de récupération, ils font le reste :

– Ils descendent et se maintiennent à la profondeur pour laquelle ils ont été conçus.

– Leur nage serrée provoque de nombreux reflets qui attirent l’attention du prédateur.

– Les oscillations puissantes du corps déplacent beaucoup d’eau et les vibrations qui en résultent déclenchent un réflexe d’agressivité.

Les « bucktail jigs » :

Le gabarit de « bucktails jigs » existant est sans conteste l’un des leurres artificiels les plus productifs jamais conçu. J’ai personnellement beaucoup de poissons capturés sur des « bucktails » et j’amène toujours avec moi une gamme de couleurs différentes, selon les tailles et les profils. Il suffit seulement de s’amuser à lui donner des mouvements verticaux.

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Le plastique, c’est pratique!

En tant que monteurs de mouches, il nous arrive très souvent d’acheter du matériel de montage qui ne nous sera pas nécessaire, et qui traînera sûrement dans le fond de nos tiroirs. Les nouveaux produits qui sortent chaque jour nous poussent encore plus à entrer dans cet élan de surconsommation. Malgré le fait que certains matériaux soient irremplaçables, on peut changer nos habitudes en utilisant des matériaux non-conventionnels, tels que les objets de la vie courante.

-Les sac d’emballages

Chercher un peu dans votre bac à recyclage, et vous trouverez sans aucun doute différents emballages de plastique de toutes tailles. Ces simples morceaux de plastique rajouteront une touche de vie à vos créations.

La carapace de cette gammare est faite avec un morceau de plastique utilisé pour relier les paquets de boissons gazeuses (merci à Louis Marc Plante pour l’idée)

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Les ailes de cette fourmi ont été découpées dans un sac d’épicerie

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Les ailes de cette Royal Coachman sortent d’un simple morceau de plastique!

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-Le fil de pêche

Eh oui, le fil de pêche ne sert pas qu’à faire vos bas de ligne! Vous pourrez l’utiliser pour faire les yeux et les pattes de vos mouches. Vous n’avez qu’à varier le diamètre de votre fil pour faire de plus grosses pattes, ou de plus gros yeux.

Le sac d’œuf et les yeux de ce Sedge ont été confectionnés en
brûlant du fil de nylon

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Juste le fait d’ajouter des yeux pourrait faire la différence sur des poissons méfiants. Ici une Elk Air Caddis.

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Les yeux, les pattes et les cerques de cette nymphe d’éphémère ont été formés à partir de fil à pêche.

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-Les élastiques (merci à Richard Marcotte pour l’idée)

Parfait pour faire le corps des larves de trichoptère et tout autres insectes vermiformes, les élastiques sont des matériaux à portée de main qui donnent naissance à des imitations réalistes.

Le corps de cette larve de trichoptère est en fait un élastique enroulé, peint et verni.

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Ce Caddis Pupa possède un corps en élastique translucide verni.

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Une mouche total récup’! Ce spent possède des pattes, des yeux et des cerques en fil de nylon, des ailes découpées dans du plastique d’emballage et un corps un élastique enroulé, peint et verni.

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Jeter donc un œil dans votre bac à recyclage, vous y trouverez des matériaux intéressants, qui ne coûtent rien!

Évan

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