Démystifier les mythes : Les types d’ensemencement

Quand vient le temps de parler d’ensemencement de poissons, les opinions peuvent être partagées. Généralement, le pêcheur, qui est en nous, considère l’ensemencement comme un apport supplémentaire à l’offre de pêche, une mise en valeur d’un plan d’eau. Le biologiste, lui, y verra plutôt un moyen de conservation des espèces, un support à l’aspect biologique et écologique d’un écosystème. Voici un court article qui vous détaillera les types d’ensemencement qui existent et leurs objectifs et buts.

On distingue deux grands types d’ensemencement. Les ensemencements de conservation ont pour but le repeuplement d’un milieu aquatique et les ensemencements de mise en valeur ont pour objectif d’augmenter l’offre et la qualité de pêche d’un plan d’eau.

Les ensemencements de conservation :

Ce type d’ensemencement est principalement assuré par les instances gouvernementales (ministère) et para-gouvernementales (Aire Faunique Communautaire)

Selon le Ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs du Québec : « Ils visent à repeupler un milieu aquatique dans lequel une population de poisson a été gravement bouleversée par une perturbation, une détérioration ou une destruction de son habitat, une surexploitation de la pêche, le déversement de produits toxiques ou l’introduction d’espèces compétitrices ou prédatrices. »

Pour le bon fonctionnement de ce type d’ensemencement, il est donc important que la cause du bouleversement soit bien identifiée et que les mesures correctives nécessaires soient apportées afin de remédier et corriger la situation. Alors, seulement, l’ensemencement de conservation peut être appliqué.

Il existe 3 modes d’ensemencement de conservation :

  • L’ensemencement de sauvegarde qui a pour but d’empêcher la disparation d’une espèce ou d’une population de poisson. Il s’applique notamment lorsque le nombre de reproducteurs est rendu trop faible pour subvenir d’eux-mêmes au rétablissement de la population. Exemple : les ensemencements de chevaliers cuivrés dans la rivière Richelieu.

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  • L’ensemencement de repeuplement a pour objectif de rétablir une population dans un laps de temps spécifique afin de revenir au niveau d’individu présent dans la population avant le bouleversement et qui permettait le maintien de la population sans apport extérieur. Exemple : L’ensemencement de truites grises d’une génétique particulière et spécifique d’un plan d’eau.
  • L’ensemencement de réintroduction a le même but que l’ensemencement de repeuplement sauf que la population originelle n’existe plus mais sa niche écologique est encore disponible. Le but final reste également que la population se maintienne sans apport extérieur. Exemple : les ensemencements de bar rayés dans le fleuve Saint Laurent.

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Les ensemencements de mise en valeur :

Ce type d’ensemencement est principalement utilisé par les organismes de gestion locaux tels que les clubs et associations de pêche, les pourvoiries, les zones d’exploitation contrôlée (ZEC), etc..

Il existe 4 modes d’ensemencement de mise en valeur :

  • L’ensemencement d’introduction sert à l’établissement d’une espèce qui, historiquement, n’a jamais été présente dans un plan d’eau. Exemple : l’ensemencement de truites brunes, truites arc-en-ciel ou encore d’omble moulac.
  • L’ensemencement de soutien vise à augmenter ou maintenir une population viable mais dont l’habitat déficient ou la pression de pêche trop importante limite son développement et/ou son maintien à un niveau suffisant pour offrir une qualité de pêche sportive acceptable. Exemple : les ensemencements de ouananiches au lac Memphrémagog.

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  • L’ensemencement de dépôt-retrait sert uniquement à satisfaire une offre de pêche sportive à court terme afin d’offrir, dans un laps de temps donné, aux pêcheurs la possibilité de prélever des poissons de taille intéressante pour la consommation. Le plan d’eau dans lequel est effectué cet ensemencement ne permet pas forcement d’assurer la survie et la croissance de l’espèce ensemencée. Exemple : les ensemencements effectués pour la Fête de la pêche dans certains petits plans d’eau.

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  • L’ensemencement de dépôt-croissance-retrait sert à proposer une activité de pêche sportive à moyen terme. Les poissons ensemencés peuvent vivre, se développer et croître dans le plan d’eau avant d’être prélevés par les pêcheurs pour la consommation. Exemple : les ensemencements effectués par la majorité des associations et clubs de pêche.

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Ainsi, comme vous pouvez le constater, il existe tout de même une multitude de possibilité d’ensemencement. J’espère que cet article vous permettra de mieux comprendre certains ensemencements effectués et leur but avéré. J’espère aussi que cet article pourra aider les gestionnaires de milieu aquatique dans leurs décisions d’ensemencement en fonction de l’espèce, le plan d’eau (l’habitat) et l’objectif de l’ensemencement.

Si, à la lecture de cet article, certaines questions demeurent en suspens, n’hésitez pas à me contacter, il me fera plaisir de vous renseigner dans la mesure de mes connaissances.

Aussi, il existe deux documents publiés par le MFFP qui traitent plus en profondeur des ensemencements, des risques qu’ils comportent et des étapes préalables à l’ensemencement. Ces deux documents sont des aides précieuses à la prise de décision :

Cliquer pour accéder à info-generale.pdf

Cliquer pour accéder à lignes-directrices-ensemencements.pdf

Bruno Mayot
Lomechuse guide de pêche aux salmonidés
Lac Memphrémagog (été et hiver)
Rivières du lac Ontario (printemps et automne)
info@lomechuse.com
819-209-5633
http://www.lomechuse.com

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Comment choisir une canne à pêche ?

Tout d’abord il faut regarder et comprendre les indications inscrites sur la canne. EXEMPLE 7’ med light ex fast action 6-12 lbs ¼ a ½ oz. Le premier chiffre indique la longueur de la canne : Ici nous avons donc une canne: d’une longueur de 7 pied. La seconde inscription (« med light ») représente la rigidité ou la fléxibilité de la canne, en un mot c’est la puissance de la canne. La troisième inscription (« ex fast action) correspond à l’action du scion de la canne. La quatrième inscription (6-12 livres) indique l’étendue du diamètre de la ligne recommandée par le manufacturier. Enfin la dernière inscription (1/4 à 1/2 oz) spécifie le poids des leurres utilisables avec cette canne.

Maintenant décortiquons ce que tout cela veut dire :

La longueur de la canne :
Cette caractéristique est très importante car la longueur peut influencer le résultat de vos sorties de pêche. Premièrement, il faut savoir que plus la canne est courte plus vos lancers seront précis, par contre vous perdrez en distance de lancer. Il est possible que certains pêcheurs seront en désaccord avec cet énoncé car l’expérience leur a apporté de la précision avec des cannes plus longues car, souvent, la rigidité compensera et du même fait qu’il pratique aussi ce sport beaucoup plus que la moyennes des gens. Et pourquoi souvent on retrouve comme recommandation d’utiliser une canne de 6 pied 6 pouces à action moyenne ? Tout simplement par déduction de la moyenne, je m’explique : la majorité des gens vont à la pêche à la truite et ils y vont entre 1 et 3 fois par année cela représente 85% des pêcheurs. Donc l’expérience, la fréquence et le fait que ces sorties sont, en général, des sorties entre amis et/ou famille font en sorte que ce sont des moments de détente et relaxation. Donc avec ce choix vous aurez une bonne précision, une bonne sensibilité et de bons moments et souvenirs !

La puissance :
Cet aspect est peu négligeable, le choix de puissance varie entre ultra léger (très féxible) à extra heavy (très rigide). Plus on se dirige vers une canne flexible , plus le combat sera intense. Par contre, pour la capture de gros spécimens tels que les carnassiers, il est recommandé d’aller vers des cannes plus rigides afin qu’elle ne vous casse pas dans les mains. Ce type de pêche ne nécessite pas de flexibilité car, généralement, ce sont des poissons très puissants qui vous donneront de merveilleux moments.

L’action :
Encore une chose à vérifier. Ce point va pour la sensibilité, plus l’action du bout de la canne est rapide plus vous sentirez la moindre touche des poissons. Avec, par exemple, une canne «extra fast» vous pourrez même sentir le poisson qui fait juste mordiller votre appât et, du coup, cela peut vous indiquer une information importante si cela vous arrive. Lorsqu’un poisson ne fait que mordiller votre appât cela veut dire, soit que votre appât est trop gros pour lui ou bien qu’il y a quelque chose trop effrayant dans votre présentation ou tout simplement que les poissons de cette zone ne sont pas de taille!!

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Le diamètre de la ligne :
Dans l’exemple plus haut vous avez aperçu les nombres 6-12 lbs. Cette indication est la recommandation de la capacité de résistance de la ligne à utiliser pour atteindre le maximum de performance de la canne, il est certain que l’on peut jouer sur cet aspect pour gagner une résistance accrue sans trop perdre de performance mais il ne faut pas exagérer !

Le dernier point, le poids des leurres :
La dernière chose inscrite sur une canne est le poids des leurres à utiliser avec celle-ci. Dans l’exemple «¼ à ½ oz» est la recommandation faite par le manufacturier de la canne. Si on utilise un leurre plus léger il sera extrêmement difficile à lancer et si on utilise un leurre trop lourd il causera une usure prématurée de votre canne.

Il est assez difficile de recommander un type de canne à quelqu’un car il y a trop de facteur que seul le pêcheur peut nous fournir lors de sa prochaine sortie de pêche. Voilà pourquoi il n’y a presque pas d’information relative à ce sujet ou celle que l’on trouve est quand même assez générale et floue du même fait. Le choix du type de pêche du pêcheur reste aussi un facteur déterminant dans son choix. Par exemple, si vous allez pêcher la truite moucheté, recherchez-vous le «feeling» du combat ou bien aurez vous besoin de précision lors de vos lancers ? Si vous chercher le «feeling», une canne ultra légère vous apportera de l’adrénaline pure lors de vos combats par contre la précision des lancers et la facilité de ferrage sera considérablement diminuée. Si vous avez besoin de précision, un choix d’une canne de puissance «medium» ou «medium heavy» vous l’apportera afin d’atteindre des point stratégiques dans vos cours d’eau, mais le combat sera plus facile et beaucoup moins intense.

Donc si vous prévoyez faire l’achat d’une canne, pensez à quel genre de pêche vous visez et dans quel environnement vous serez et quel type de leurre vous utiliserez. Si trop de facteur sont incertains ou inconnus, choisissez une canne qui se situe dans le centre de vos objectifs afin d’allier la réussite et le plaisir de pêcher !!!
Sur ce, bonne pêche
– Daniel Bernard  – http://www.molldem.com/

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Pêche en ruisseau – Estrie

Bonjour tout le monde pour ma derniere journée de la saison au salmonidées j’ai décider de me gater avec une pêche que j’affectionne particulierement c’est a dire la pêche en ruisseau ! armé de ma petite moucheuse Fenwick #4 je vous partage donc mon petit video.

Carpes, chevaliers et meuniers

La question qui m’est le plus souvent posée sur Facebook et qui suscite, à tous les coups, de longs débats quand il s’agit d’identifier un poisson c’est sans aucun doute « Est-ce que c’est une carpe ça ? ». Cette question revient à toutes les fois que quelqu’un attrape un poisson avec la bouche en dessous (carpe, meuniers, chevaliers et même la couette).

Voici donc mon petit guide pour identifier la carpe (famille des cyprinidés) et les catostomidés (famille des chevaliers, meuniers et de la couette).

Même si plusieurs personnes considèrent la carpe comme étant un « trash fish », la pêche à cette espèce est un sport qui prend de l’expansion à vue d’œil au Québec. Si vous pratiquez la pêche à la carpe, vous aurez la chance de capturer des spécimens extrêmement différents au niveau des écailles et des nageoires. Cependant, il faut savoir que même si sur les forums et pages Facebook on parle de carpes miroir, carpes cuir, carpes Fantail et bien d’autres, presque tous les spécimens du Québec sont de la même espèce, soit la carpe commune de son nom latin Cyprinus carpio.


carpe_commune

carpe_cuir

carpe-miroir

La différence majeure entre la carpe et les catostomidés est sans aucun doute que la carpe soit la seule qui possède des barbillons sur les lèvres. C’est un trait spécifique, facile à reconnaitre et qui ne trompe pas.

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Les meuniers, quant à eux, possèdent de toutes petites écailles très fines et c’est un trait distinctif par rapport aux chevaliers. Ils ne possèdent pas de barbillons, ce qui les distinguent de la carpe commune. Ils ont une forme plutôt longiligne et sont rarement bedonnants.

Meunier

Le meunier noir possède entre 53 à 85 écailles le long de sa ligne latérale.

meunier-noir

Le meunier rouge, lui, en possède entre 91 à 120.

 

Les chevaliers, bien que très similaire en apparence à la carpe, ne possèdent pas de barbillons et leur corps est souvent plus allongé et moins trapu. Leurs grosses écailles et leur dos légèrement arqué les distinguent des meuniers. Au Québec, 5 types de chevaliers ont été répertoriés.

Le chevalier rouge possède entre 12 à 14 rayons sur la nageoire dorsale. De plus, sa tête est généralement plus petite que celle des autres chevaliers.
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Le chevalier de rivières possède entre 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsale. Son museau est plus épais et bulbeux que celui des autres chevaliers.
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Contrairement aux autres chevaliers, le chevalier blanc possède entre 15 à 17 rayons sur sa nageoire dorsale. Également, la nageoire caudale de ce dernier ne sera jamais rouge.
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Le chevalier jaune possède de 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsal et ses nageoires dorsale,caudale et anale sont rouge.
chevalier_jaune

Le chevalier cuivré (espèce protégépossède aussi entre 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsale et ses nageoires ne seront jamais rouge. On retrouve le chevalier cuivré principalement sur la rivière Richelieu et les cours d’eau adjacents.
chevalier_cuivré

La morphologie de la couette est bien différente de celle des autres Catostomidées. En effet, sa nageoire dorsale est très longue et il est de couleur argentée. La couette est en général très facile à différencier.

Couette
Couette

Sources media :
http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs1930271
http://commeunpoissondansleau-enabitibi.blogspot.ca/

Le bar rayé a la mouche

Le bar rayé (Morone saxatilis) est une espèce anadrome indigène du Québec qui avait complètement disparue  principalement à cause de la surpêche et de la pollution du fleuve St-Laurent. En 2002, les premiers ensemencements de bar rayé ont lieu au Québec avec comme objectif de réintroduire cette espèce de poisson sportif dans le fleuve Saint Laurent. Son espérance de vie étant de plus de 20 ans, il peut atteindre des tailles exceptionnelles dépassant, à quelques occasions, les 40 livres. Avant sa disparition , il offrait une alternative de pêche intéressante au pêcheurs du fleuve St-Laurent. Suite au franc succès de la campagne de réintroduction, le gouvernement autorise la reprise de la pêche sportive à cette espèce dans certains secteurs de la Gaspésie.

  

Lucifuge, cette espèce se pêche souvent le soir, de nuit ou à l’aube et en eau turbide mais il demeure actif toute la journée. Le bar se nourrit principalement d’anguille, de lançons et de petits crustacés que l’on retrouve le long des berges. Sa zone d’alimentation proche du bord de l’eau en fait un poisson très accessible à pêcher a la mouche.

  

En Gaspésie, les règlements concernant la pêche au bar sont stricts et clairs. Le pêcheur peut utiliser des hamecons de n’importe quel grosseur. Cependant, à l’embouchure des ponts de la route 132 une règle stipule que les hamecons doivent etre #6 ou plus petits afin de protéger les saumons qui sont en constante migration dans ces rivières.(voir reglements)

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Ce poisson pouvant atteindre un poids plus que respectable, je conseille une canne à moucher avec soie 6wt au minimum. Pour ma part j’utilise une 8wt de 9 pied avec un bas de ligne de 7 pied en fluorocarbone de 20 livres. Pour s’adapter à l’alimentation du bar, les mouches utilisés le plus souvent sont des “clousers minnow”, des“deceivers” ainsi que tout autre montage imitant poissons appâts ou anguilles. Je recommande d’avoir dans sa boite à mouches plusieurs couleurs pour chaque modèle question de bien s’adapter à la turbidité de l’eau ainsi qu’à la perception des couleurs selon la profondeur d’eau. Le secret pour pêcher le bar réside dans la vitesse de récupération pour réveiller l’instinct prédateur de cette torpille aquatique.

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En guise de conclusion je vous lance l’invitation à venir pêcher ce superbe poisson combatif en Gaspésie. Si vous avez des questions à ce sujet, que ce soit pour vous joindre à moi durant une journée de pêche ou pour toute autre demande d’information, je vous invite à me contacter via facebook.

Alex anglehart lantin

Montage de la nymphe «dragibus»

La pêche à la truite va bientôt débuter dans plusieurs régions au Québec, et il est temps de se préparer! À la suite de la recommandation par plusieurs bon moucheurs de l’utilisation d’imitation de nymphe de libellules pour pêcher la truite, je me suis créé un patron simple imitant l’insecte en question: la nymphe dragibus.

 

Pour ce montage, vous allez avoir besoin des matériaux suivants:

-Du fil de montage olive 8/0

-Du fil de cuivre

-Du fil plombé

-Des hameçons à hampe asser courte (la plupart qui respectent ce critère conviennent)

-Des yeux de chaînette de lavabo noirs

-Des biots d’oie couleur olive

-Des plumes de marabou couleur olive

-Du dubbing de différentes teintes de vert (cela importe peu, mais mettez un peu de flash dedans)

Étape 1: Fixez solidement votre hameçon dans l’étau et habillez la hampe avec votre fil de montage. 

Étape 2:  Fixez vos yeux de chaînette de lavabo (n’oubliez pas de les fixer à l’envers pour que la pointe de l’hameçon se tienne vers le haut une fois dans l’eau) et faites quelques enroulements de fil plombé derrière ceux-ci.

Étape 3: Recouvrez vos enroulements de fil plombé avec le fil de montage et mettez quelque goutte de laque afin de solidifier le tout.

Étape 4: Retournez votre hameçon sur l’étau et fixez quelques fibres d’une plume de marabou pour la queue. Celle-ci ne devrait pas être plus longue que l’ouverture de votre hameçon.

Étape 5: Fixez une nouvelle plume de marabou, par la pointe et un petit morceau de fil de cuivre.

Étape 6: Mélangez vos dubbings (s’ils ne le sont pas déjà).

Étape 7: Enroulez le dubbing jusqu’à une largeur de ciseaux derrière les yeux de chaînette de lavabo, rabattez le marabou fixé plus tôt, et assurez la solidité du montage avec quelques enroulements de fil de cuivre.

Étape 8: Fixez une autre plume de marabou par la pointe, et un biot d’oie de chaque côté. 

 

Étape 9: Enroulez une autre fois du dubbing, et fixer deux autres biots d’oie. 

Étape 10: Rabattez le marabou par dessus votre dubbing, faites quelques enroulements, rabattez une autre fois par dessus les yeux, faites votre tête, laquer, mouche terminée!

  

En espérant que ma création vous rapporte de beaux poissons, bon montage et bonne saison de pêche 2015!

Évan

Fluorocarbonne vs Monofilament

wire rack

Lors de la sélection du bon fil dans les magasins il est difficile de voir la différence entre le monofilament et le fluorocarbone à part le prix prohibitif du fluorocarbone. Voici donc un tableau comparatif pour tous ceux qui ne connaissent pas les différences entre ces deux types de fil. En espérant que cet article vous permettra un choix éclairé lors de votre prochaine sélection de fil.

Poids
 Fluorocarbone  Le fluorocarbonne avec la même masse au poids de l’eau ou supérieur coule plus rapidement ce qui aide les leurres léger à atteindre les profondeurs plus rapidement.
 Monofilament  Le monofilament possède une masse de fil inférieure au poids de l’eau ce qui permet au fil de rester en suspension dans l’eau. Le monofilament est donc excellent pour l’utilisation de leurres de surface.

fluoro vs mono

Visibilité
 Fluorocarbone  Un fluorocarbone de bonne qualité sera extrêmement clair. C’est une fil plein (juste de la matière, pas d’air) qui aura la même densité que l’eau ce qui a pour effet de le faire complètement disparaitre sous l’eau claire étant donnée que les rayons du soleil vont passer au travers à la même intensité que l’eau qui l’entoure. Cependant, ces propriétés lui donnent une mémoire plus importante qui peut engendrer des emmêlements et des perruques de fil lorsqu’il est embobiné sur un moulinet.
 Monofilament  Le monofilament, pour sa part, est un fil creux (présence d’air à l’intérieur du fil), de densité plus faible que l’eau. Ainsi, il reflètera les rayons du soleil cependant ce fil vient dans une variété de couleurs qui peuvent être utilisée pour le camoufler dans des eaux teintées ou sales. Ses propriétés lui permettent d’être moins susceptible à l’emmêlement sur une bobine de moulinet.

 

Force
 Fluorocarbone  Le fluorocarbone ne possède pas la même élasticité que le monofilament ce qui a pour effet d’avoir plus de sensibilité aux touches ou même au ferrage. Il est aussi en général plus résistant à l’abrasion que le monofilament. De plus le fluorocarbone est résistant aux rayons du soleil il aura donc, en général, une durée de vie plus longue.
 Monofilament  Le monofilament, étant beaucoup plus extensible, il absorbe mieux les coups secs des grosses attaques de prédateurs.

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Prix
 Fluorocarbone  Le gros point faible d’un bon fil de fluorocarbone est sans aucun doute son prix élevé. À la fin de l’article, je vais vous donner un truc pour économiser tout en bénéficiant des bons côté du fluorocarbone.
 Monofilament  Le monofilament pour sa part a été utilisé par des générations de pêcheurs et les compagnies ont perfectionné les méthodes de confection de ce fil depuis des années ce qui fait que son prix est extrêmement bas et souvent attractif.

Ainsi, les deux types de fil ont des avantages et des inconvénients dont il faut tenir compte en fonction du type de pêche que vous comptez pratiquer. En résumé et en général :

– Le fluorocarbone est un fil plein, qui coule, qui est invisible dans l’eau mais qui est aussi plus résistant et donc moins extensible pour le même diamètre.

– Le monofilament est un fil creux, qui offre une excellente flottabilité mais qui est moins résistant et plus extensible pour le même diamètre.

Pour ma part je suis un amateur d’un montage bien simple et traditionnel, je remplis mon moulinet avec du fil tressé comme ligne principale à laquelle je lie un bas de ligne en fluorocarbone de moindre résistance. Le fil tressé ne possède aucune mémoire ce qui évite les perruques de fil lors de son utilisation. De plus, il est très résistant et ne possède aucune élasticité, on est donc en contact direct avec son leurre ce qui permet de mieux sentir les touches fines et d’augmenter les chances d’un bon ferrage.

Mes bas de lignes de fluorocarbone varient en longueur, mais je recommande au moins 36 pouces. L’ajout d’un bas de ligne en fluorocarbone permet d’offrir la subtilité que le fil tressé ne permet pas en plus de me faire économiser sur la bobine de fluorocarbone. Le même montage peut-être fait avec du monofilament pour remplacer le fil tressé ce qui réduit les couts pour remplir le moulinet.

Au final, à cause de son coût élevé, je recommande le fluorocarbone uniquement pour faire des bas de ligne. Un bon fluorocarbone résistera aux abrasions tout en offrant une subtilité inégalée.

Comme le monofilament se vend à prix beaucoup plus raisonnable et qu’il possède moins de mémoire que le fluorocarbone, il me servira de fil général pour remplir la bobine du moulinet.

Pour lier le bas de ligne à la ligne principale j’utilise personnellement l’Albright Knot.

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Démystifier les mythes : la couleur d’un leurre

vision poisson

Pourquoi les grandes étendues d’eau (mer, océan, grands lacs) sont-ils de couleur bleu ou de variante de bleu à vert ? Pourtant, lorsqu’on met un peu de cette eau dans un verre transparent, cette eau ne semble avoir aucune couleur à nos yeux…..

C’est une question de perception visuelle du spectre lumineux. Le spectre de la lumière représente l’ensemble des rayonnements des ondes monochromatiques de la lumière. Une partie du spectre est de l’ordre du visible et une autre partie de l’ordre de l’invisible à l’œil humain. Le spectre s’étend de l’infrarouge à l’ultraviolet, les deux sont invisibles à l’œil nu. Cependant, entre ces deux extrêmes, on retrouve toute la gamme de couleur visible.

spectre lumineux

 

spectre lumineux

Bon, tout ça c’est bien mais ça ne répond pas directement à la question initiale. Pourquoi les grandes étendues d’eau nous apparaissent de couleur bleu ? Et bien, c’est simplement que la couleur d’eau perçue correspond, en fait, à la dernière longueur d’onde absorbée par l’eau. Parce que les grandes ondes (rouge) sont absorbées ou bloquées plus rapidement par l’eau que les ondes courtes (bleu), alors la perception des couleurs se trouve changée et altéré au fur et à mesure que l’on descend en profondeur dans l’eau. Ainsi, l’eau nous apparait bleue car toutes les autres couleurs sont absorbées par l’eau au fur et à mesure que l’on descend en profondeur. La dernière couleur absorbée par l’eau (et qui est donc réfléchie par l’eau) est donc la couleur que nous percevons quand nous observons une étendue d’eau.

Donc, on peut en déduire que la dernière couleur visible dans l’eau, plus on descend en profondeur, est le bleu. Ceci explique pourquoi la couleur préférentielle pour pêcher les poissons en profondeur est le bleu. En fait, c’est un peu plus compliqué que cela. Comme les couleurs sont associées à un spectre d’onde, un leurre de couleur jaune, par exemple, apparaitra jaune au poisson en faible profondeur. Mais, au fur et à mesure que l’on descendra en profondeur dans l’eau et que le spectre de la lumière sera absorbé ou bloqué par l’eau, alors votre leurre perdra graduellement sa couleur jusqu’à devenir invisible. Voici un schéma, tiré d’un article intéressant en anglais sur la couleur des leurres justement, qui explique simplement le concept :

couleur leurre
Tiré de : http://www.fix.com/blog/view-from-below-lures-underwater/

De plus, certaines étendues d’eau peuvent avoir des propriétés différentes d’absorption du spectre lumineux en fonction des particules fines et solubles présentes dans l’eau. Ce sont ces particules fines et solubles qui influencent la couleur de l’eau : eau brouillée en période de crue des eaux, eau teintée, etc… Dans ce cas, ce n’est plus tellement la couleur du leurre qui compte mais les effets de contrastes. Comme on dit souvent, temps clair, leurre clair et temps sombre, leurre sombre !!! Ainsi, dans une eau fortement teintée ou brouillée, on ne peut lutter avec un leurre vraiment lumineux, il vaut mieux jouer sur les contrastes et proposer un leurre plus sombre que la turbidité de l’eau.

Si on revient à des eaux « normales » (sans turbidité), un moyen simple d’éviter de voir votre leurre disparaitre au fur et à mesure que vous le descendez en profondeur, c’est d’utiliser des leurres phosphorescents (Glow in the dark). Ces leurres ont la possibilité d’accumuler les ondes lumineuses et de les relâcher en situation de faible luminosité ou de noirceur totale. Je ne m’étendrai pas sur le phénomène physique que cela implique. Pour ceux que cela intéresse, je vous réfèrerai à Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Luminescence

Ainsi, selon moi, il n’y a pas vraiment de couleur de leurre préférentielle pour tel ou tel espèce de poisson. La couleur du leurre sera à choisir en fonction de plusieurs facteurs tels que les conditions météorologiques du moment, la turbidité de l’eau et la couche d’eau que vous voulez exploiter.

Pour les personnes qui ne craignent pas de lire la langue de Shakespeare, je vous invite à compléter cet article avec la lecture de celui-ci : http://www.fix.com/blog/view-from-below-lures-underwater/

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter, il me fera plaisir de tenter de vous répondre dans la mesure de mes connaissances et expériences.

Écrit par :

Bruno Mayot
Lomechuse guide de pêche aux salmonidés
Lac Memphrémagog (été – hiver)
Rivières du lac Ontario (automne – printemps)
819-209-5633
www.lomechuse.com
info@lomechuse.com

Démystifier les mythes : Les principaux salmonidés et leur origine (Partie 2)

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Si vous vous souvenez, la première partie de l’article traitait des deux autres genres de salmonidés : les corégones et les ombles. Également, si vous avez bien lu l’article précédent, vous devez vous souvenir que le terme de truite est un terme générique vernaculaire qui est utilisé dans un sens très large mais que ce terme ne fait référence, en fait, à aucun genre de la famille des salmonidés.

Nous voici donc maintenant au cœur du problème : les espèces du genre saumon (Salmo pour les espèces de la côte atlantique et Onchorhynchus pour les espèces de la côte pacifique). C’est principalement dans ce genre que bon nombre d’informations fausses ou erronées sont véhiculées.

– Les saumons comptent 1 espèce indigène au Québec et principalement 4 espèces introduites (dont certaines populations sont maintenant considérées naturalisées) : Le saumon atlantique (et sa sous-espèce : la ouananiche), la truite arc-en-ciel, la truite brune, le saumon chinook et le saumon coho.

Le saumon atlantique (Salmo salar) est une espèce anadrome.Lors du retrait des glaciers, il y a environ 12 000 ans, certaines populations se sont retrouvées confinées en eau douce et sont donc devenues exclusivement dulcicoles, ce sont les ouananiches. Cependant, elles continuent d’effectuer une migration, mais celle-ci est de type potamodrome (exclusivement en eau douce). Elles migrent vers les rivières pour frayer et vers les grands lacs d’eau douce pour manger et se développer jusqu’à maturité sexuelle.

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La truite arc-en-ciel (Onchorhynchus mykiss) est une espèce introduite au Québec depuis au moins 1 siècle. Au Québec, elle est maintenant considérée comme une espèce exotique envahissante qui serait une des causes de la chute des populations de saumon atlantique en Gaspésie et sur la Côte Nord (ceci pourrait faire l’objet d’un prochain article…). La truite arc-en-ciel est originaire de la côte pacifique où on y retrouve des populations sédentaires et des populations migratrices de type anadrome. Les individus des populations anadromes sont nommés steelhead (tête d’acier) du à leur coloration argentée particulière et leur forme oblongue et fusiforme.

steelhead

De nombreuses populations de truite arc-en-ciel sont maintenant considérées acclimatées au Québec. Certaines de ses populations naturalisées sont considérées comme des populations de steelhead car elles effectuent leur migration entre les grands lacs d’eau douce et leurs tributaires. Ainsi, les populations du lac Ontario, du lac Champlain et du lac Memphrémagog sont des versions potamodromes de la steelhead. Selon les études génétiques menées, ce sont majoritairement ces populations qui utilisent le corridor du fleuve Saint-Laurent pour coloniser les rivières à saumon atlantique de la Gaspésie et de la Côte Nord. L Les individus issus de ces populations sont très agressifs, bien adaptés, ultra compétiteurs et aptes à survivre dans des eaux aux températures plus chaudes.

La truite brune (Salmo trutta) est une espèce introduite au Québec. Elle est originaire d’Europe où on y retrouve principalement trois souches. La truite fario (Salmo trutta fario) est la souche sédentaire que l’on retrouve en rivière. La truite de mer (Salmo trutta trutta), est la souche anadrome dont les individus migrent en mer pour se nourrir avant de revenir en rivière pour se reproduire. Enfin, la truite de lac (Salmo trutta lacustris) est la souche potamodrome qui se nourrit en lac et se reproduit en rivière. Je ne saurai dire quelle(s) souche(s) spécifique(s) fut introduite(s) au Québec. Cependant, c’est une espèce considérée comme acclimatée dans des nombreuses rivières et plans d’eau. Elle peut tolérer des températures d’eau élevées. C’est un poisson territorial et majoritairement solitaire.

brune

Le saumon chinook ou King Salmon (Onchorhynchus tshawytscha) est une espèce anadrome originaire de la côte pacifique. Elle a été introduite sur la côte atlantique et notamment au lac Ontario où elle est considérée acclimatée. Ces populations de saumon chinook issues du lac Ontario sont des populations qui se sont adaptées relativement facilement à leur nouvel environnement et qui maintenant effectuent une migration de type potamodrome entre le lac Ontario et ses affluents. Cependant, de part sa nature migratrice, c’est une espèce exploratrice et colonisatrice. À chaque année, plusieurs individus sont pris par des pêcheurs dans le corridor du fleuve Saint-Laurent. Ce sont majoritairement des individus issus des populations introduites dans le lac Ontario.

chinook

Le saumon coho ou saumon argenté (Onchorhynchus kisutch) est une espèce anadrome originaire de la côte pacifique. Comme le saumon chinook, elle a été introduite également au lac Ontario où elle est considérée naturalisée. Les populations acclimatées de saumon coho du lac Ontario effectuent maintenant une migration de type potamodrome entre le lac Ontario et ses affluents, cependant, plusieurs individus s’égarent et se retrouvent également dans le corridor fluvial du Saint-Laurent. D’un point de vue de pêcheur (et d’un point de vue personnel), le saumon coho est le combattant ultime au bout d’une ligne à pêche. Le combat donné par cette espèce est unique et regroupe la puissance, la fougue et l’acrobatie tout en contrôle. Bref, selon moi, ce que j’appelle le meilleur des deux mondes qui combine, à la fois, la puissance et la folie d’un poisson de mer avec l’agilité et le contrôle d’un poisson d’eau douce.

coho

Voilà, de façon synthétique et succincte, cela fait le tour des principales espèces de salmonidés que l’on peut retrouver sur la côte est de l’Amérique du Nord et au Québec. J’espère que vous aurez eu plaisir à lire cet article et qu’il vous permettra de mieux différencier les espèces de salmonidés.

Sinon, n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions plus spécifiques ou des incertitudes au sujet des ces espèces.

 

Écrit par :

Bruno Mayot
Lomechuse guide de pêche aux salmonidés
Lac Memphrémagog (été – hiver)
Rivières du lac Ontario (automne – printemps)
819-209-5633
www.lomechuse.com
info@lomechuse.com

Démystifier les mythes : Les principaux salmonidés et leur origine (Partie 1)

Steel

Les salmonidés sont une famille d’espèces de poissons que l’on retrouve dans l’hémisphère nord. Les espèces sont principalement réparties entre les deux océans opposés : atlantique et pacifique.

Au Québec, on peut pêcher de nombreuses espèces de salmonidés. Certaines espèces sont indigènes, d’autres sont des espèces introduites. Lorsque ces espèces introduites sont bien établies et que la population se reproduit naturellement, on dit que l’espèce est naturalisée ou acclimatée.

Tout d’abord parmi la famille des salmonidés, il faut distinguer 3 genres différents :

– Les corégones (genre Coregonus)

– Les ombles (genre Salvelinus)

– Les saumons (genre Salmo pour les espèces de l’océan atlantique et le genre Onchorhynchus pour les espèces de l’océan pacifique).

N.B. : le terme de truite est un nom vernaculaire qui permet de désigner plusieurs espèces mais il n’existe pas réellement de genre pour la truite (l’ensemble des espèces appelées truites sont, en fait, des saumons ou des ombles).

Les noms populaires des espèces de salmonidés sont souvent confondants. Par exemple, l’espèce indigène du Québec appelée truite mouchetée n’est pas une truite, c’est, en fait, un omble.

Pour ne pas se tromper, il suffit d’utiliser le nom latin des espèces. Si on continue de prendre l’exemple de la truite mouchetée, son nom latin est Salvelinus fontinalis (omble de fontaine). Le nom latin des espèces est divisé comme suit : le premier mot représente son genre (ici, Salvelinus, correspond au genre des ombles) et le second précise son espèce (ici, fontinalis, indique donc qu’il s’agit d’un omble de fontaine).

Pour essayer d’être simple et concis, je vais traiter une par une les principales espèces de salmonidés que l’on retrouve au Québec ainsi que leurs grandes caractéristiques (migratrices ou sédentaires, types d’habitat).

– Les corégones regroupent deux espèces bien connues et indigènes au Québec : le grand corégone et le cisco de lac.

Le grand corégone (Coregonus clupeaformis) est une espèce d’eau douce majoritairement (espèce dulcicole). Cependant, certaines populations qui sont proches de l’océan sont également anadromes.

GC

Le cisco de lac (Coregonus artedi) est une espèce dulcicole qui affectionne particulièrement les lacs profond d’eau claire (en Estrie, on retrouve une belle population de cisco de lac dans le lac Massawippi).

CL

– Les ombles totalisent trois espèces connues et indigènes au Québec : l’omble de fontaine, le touladi et l’omble chevalier

L’omble de fontaine ou truite mouchetée (Salvelinus fontinalis) est une espèce d’eau douce qui affectionne plutôt les cours d’eau ou les lacs de tête à eau claire, froide et oxygénée. Sa faible résilience à la compétition interspécifique la cantonne souvent dans des habitats comportant peu d’espèces de poisson. Certaines populations (comme au Saguenay, par exemple) sont anadromes, elles sont alors appelées communément truite de mer.

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Le Touladi ou truite grise (Salvelinus namaycush) est une espèce d’eau douce qui se retrouve principalement dans les lacs profonds et froids. Cependant, dans le nord du Québec, il existe des populations que l’on retrouve en rivière. C’est une espèce strictement dulcicole à faible migration. Les frayères du Touladi se retrouvent généralement directement dans le lac.

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L’omble chevalier ou truite rouge ou omble arctique (Salvelinus alpinus) est une espèce exclusivement anadrome dont l’aire de répartition est majoritairement confinée aux zones arctiques et subarctiques. Cependant, il existe plusieurs populations dans des lacs profonds et froids plus au sud du Québec. Ce sont des populations résiduelles issues des populations anadromes qui se sont retrouvées emprisonnées dans les lacs lors du retrait des glaciers, il y a environ 12 000 ans.

OA

Attention, c’est là que ça se complique, on passe au genre saumon!!! À suivre dans la partie 2 !!!!

Écrit par :

Bruno Mayot
Lomechuse guide de pêche aux salmonidés
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