Saumon et camaraderie

Il y a 3 mois, j’ai reçu un message via les réseaux sociaux de la part de mon ami Olivier Fortin ( Équipés Pour Pêcher Tard ). Celui-ci m’invitait à aller passer 3 jours en Ontario à traquer les gros saumons Chinook avec lui, Harold Morin et Bruno Mayot ( Lomechuse ). Bien sûr je n’ai pas pu résister à la tentation. J’ai donc aussitôt demandé congé à mon patron. Je conservais mes 5 semaines de vacances allouées à tous les employé par Kezber pour la pêche sur la glace, mais j’ai pris quelques jours quand même pour aller faire ce trip entre amis.

Pendant les semaines qui suivent j’ai débuté le montage de mouches à la chaîne pour garnir mon coffre qui me servira durant le voyage. De plus, Bruno nous a annoncé par la suite qu’un ami à lui, Alex Ranger, allait se joindre à nous pour le périple.

Le jour enfin arrivé, j’ai rejoint Olivier et Harold à Drummondville pour ensuite faire direction dans une seule voiture vers l’Ontario, plus précisément dans la ville de Port-Hope où on allait rejoindre Bruno et Alex.

Je ne connaissais pas Harold mais tout de suite j’ai pu constater qu’il était comme moi, un passionné de pêche. On a donc jasé de pêche tout le long de la route et le 5: 30 d’auto a paru bien court.

Une fois à Port-Hope, après une brève introduction et quelques échanges d’anecdotes, il était temps de faire la passe du soir sur la rivière.

J’ai été le chanceux qui a pris le premier poisson, mon premier saumon coho qui m’a donné un peu de fil à retordre. Comme je n’avais pas vraiment eu la chance de combattre ce genre de poisson sur mon équipement de Centerpin auparavant, Bruno m’a lancé quelques conseils tout le long de mon combat même si je n’ai probablement pas entendu la moitié de ce qu’il m’a dit car j’étais en transe avec ce poisson magnifique.

Une petite photo et hop, le poisson me glisse des mains et regagne sa liberté. Même si on était en mode remise à l’eau, j’aurais aimé avoir la chance de prendre un ou deux clichés de plus mais pas la peine de s’en vouloir, ce saumon a durement gagné sa liberté, donc on le laisse et bonne reproduction!

Les deux premières journées, les prises se sont enchaînées pour moi et mes comparses, ce qui était bon signe pour notre voyage malgré les températures extrêmes de 36-38 degrés Celsius ressentis.

    

L’avant-midi de notre départ fut pour moi le clou du spectacle quand j’ai été explorer avec Bruno une fosse un peu plus loin qui nous a permis de trouver un coin bourré de saumon Coho. J’ai pu, à ce moment, voir Bruno en action face à un Coho complètement fou qui sautait de tout bord tout côté.

Il va sans dire que j’ai aussitôt lancé ma ligne dans le but moi aussi de vivre ce genre de combat incroyable. Après quelques combats de beaux saumons Coho mâle tout rouge qui ont fait littéralement exploser mon bas de ligne, j’ai enfin réussi à rapporter quelques femelles Coho au bord pour prendre quelques clichés.


Ce voyage me fait déjà rêver à ma prochaine sortie en Ontario. J’espère déjà aller combattre prochainement les steelheads, ces petites torpilles argentées.

Miser gros pour les trophées (partie 1)

Salmon fishing ontario sunrise

En fin de semaine, j’ai eu la chance de réaliser un de mes rêves de pêcheur : aller pêcher le saumon chinook. J’étais loin de me douter de la taille colossale de ces salmonidés qui nous offrent un spectacle incroyable et une démonstration de force hors du commun.

Tommy Corriveau saumon chinook ontatioLe voyage s’est un peu décidé à la dernière minute en jasant avec Bruno (Lomechuse). Après avoir eu une confirmation timide de la présence d’une montaison, nous avons décidé d’aller en Ontario la semaine passée pour essayer le chinook. Bruno en a donc parlé à Simon qui, bien sûr, n’a pas pu résister à l’offre. Après s’être assuré de ne rien oublier, Bruno et moi avons préparé notre départ pour rejoindre Simon le vendredi soir à Gatineau dans le but d’aller dormir quelques heures pour ensuite se déplacer aux petites heures du matin en direction de Toronto et les rivières qui l’entoure.

La nuit fût beaucoup trop courte et le trajet en auto trop long mais dès notre arrivée dans la première rivière, nous avons été accueillis par un superbe poisson en train de remonter le courant. Moi qui n’avait jamais vu de chinook sauf sur des photos, j’ai été extrêmement surpris de leurs tailles. Nous avons donc enfilé nos waders, préparé nos cannes et commencé à prospecter la rivière. La journée fût quand même difficile pour moi car je n’avais jamais pêcher au Center Pin, une technique qui semble extrêmement simple de base mais qui est, en fait, parsemée de petits détails qui font toute la différence entre une attaque ou pas. J’ai pris quelques minutes pour être capable de lancer même si la rivière n’était pas très large et que je n’avais pas besoin de distance. La pratique était la bienvenue dans mon cas. Pendant ce temps, Bruno et Simon sont descendus à une fosse qui contenait 4 poissons facilement repérables avec les lunettes polarisées. Après une attaque manquée et un décrochage rapide, nous avons decidé de descendre les prochaines fosses.

Les saumons semblaient très peu nombreux dans le secteur. Donc, après une demi-journée de marche, nous sommes allés nous reposer et faire notre « check-in » à l’hôtel. Mis à part les quelques bébés steelhead, nous sommes revenus bredouilles avec seulement un poisson décroché au ferrage pour Bruno. On peut dire que déjà on commençait à avoir peur de rien prendre.

bébé steelhead des affluents du lac ontario

Après une petite pause à l’hôtel, nous avons décidé de nous attaquer à une autre rivière. Quand nous sommes arrivés sur place, il y avait plusieurs pêcheurs ce qui, en général, est signe de présence de poissons. On s’est alors installés à l’embouchure de ce cours d’eau entre quelques personnes et nous avons commencé à pêcher. Déjà, après avoir vu un peu d’action en surface, nous avons commencé à obtenir quelques touches mais rien n’y faisait au niveau des ferrages, le poisson faisait son difficile.

Au final, la première journée fût extrêmement difficile mais quand même extrêmement plaisante. Elle m’a permis d’apprendre de nouvelles techniques de pêche et de contempler le magnifique spectacle que donnent ces poissons … Le manque de sommeil se faisant sentir, nous sommes allés manger et nous reposer en vue de la prochaine journée qui allait nous réserver de magnifiques surprises.

À suivre …

Bruno Mayot guide de pêche centerpin

La malédiction du pêcheur

brownjump

À chaque année, je me donne des objectifs de pêche; que ce soit de prendre une espèce de poisson que je n’ai jamais pris ou de battre mon record personnel des années précédentes pour un poisson en particulier. Cette année, je me suis donné comme objectif de prendre une truite brune à la mouche. Dans mon coin, la truite brune est extrêmement farouche et bien souvent la truite arc-en-ciel attaquera en premier.

Donc, en fin de semaine passée, je me suis dirigé sur la rivière Magog tôt le matin pour avoir un bel avant-midi de pêche et surtout atteindre mon objectif : une grosse truite brune.

flyhit

La journée a difficilement commencée : aucune touche pour presque 1 heure, aucun mouvement en surface et même après avoir essayé plusieurs mouches noyées, sans succès. Finalement, les truites se sont activées et la chasse a commencée en surface. Beaucoup d’action sur des petites mousses blanches qui flottent. J’arme ma canne d’une petite sèche blanche et je commence à « caster » dans les bouillons. Dès que ma mouche a tombée à l’eau, les truites se sont activées de l’autre côté de la rivière et il n’y avait plus aucun mouvement du côté où je lançais.  Je commençais à penser que j’ai une malédiction!

Après plus de 2 heures, j’ai finalement eu une touche. Une petite truite arc-en-ciel de 10 pouces, rien d’impressionnant mais au moins, la malédiction était terminée! J’ai continué à lancer encore et encore.. 1 heure sans touche et pourtant, des poissons très actifs en surface commençaient à me faire perdre ma concentration. Mes lancers étaient de moins en moins précis et je me retrouvais souvent avec beaucoup de lousse dans ma soie. Finalement, j’ai eu l’attaque que j’attendais tant. Un gros gobage comme on les aime! Mais mon manque de concentration avait laissé un énorme lousse dans ma soie et la panique m’a fait ferré trop rapidement, enlevant mon offrande de la bouche de ce beau poisson.

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Pendant une minute, je me suis détesté moi-même et j’ai dû réciter tous les mots d’Églises que je connais au moins cent fois dans ma tête. C’était la truite brune que j’attendais et que je pourchassais depuis plusieurs semaines. Depuis plusieurs jours, ce mauvais ferrage me hante le soir quand il est temps de dormir… Je me répète la scène encore et encore et j’ai l’impression que le seul remède à mon problème est de retourner pêcher pour ce monstre.

Pas facile la vie de pêche et j’ai vraiment hâte de bien dormir!

Première sortie en eau libre

C’est par un samedi froid et neigeux de la fin du mois de mars que ma première sortie de pêche en eau libre de l’année s’est passée. Avec notre hiver qui s’étire, je commençais à avoir plus que hâte. Après avoir graissé mon moulinet 2 fois et classer mes coffres à pêche plus de 10 fois, j’ai enfin trouvé des gens aussi crinqués que moi prêts à se geler les doigts et à pêcher dans le petit coin dégelé de la rivière Saint-François, au centre-ville. Mes amis Karl et Étienne sont venus à Sherbrooke en quête de gros poissons du mois de mars. Moi, pour ma part, je les attendais avec mon sac à dos plein de leurres et ma canne à pêche en main.

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La rivière était belle. Les roches formaient de superbes structures et une belle petite neige tombait sur nos têtes … bref tout était là pour une belle sortie de pêche. Malheureusement, les poissons n’étaient pas de cet avis. Après avoir essayé plusieurs leurres dans différents endroits dégelés et accessibles pour nous, nous nous sommes rendu compte que les premiers poissons de l’année seraient absents pour cette première sortie.

 

Merci à Karl et à Étienne de m’avoir accompagné dans mon trip de fou et j’espère que ce n’est que partie remise pour les gros poissons.

 

 

Les essentiels du coffre à pêche

À l’achat de votre premier coffre à pêche, certains leurres et divers objets devraient s’y trouver dès le départ. Ce sera des objets indispensables et pratiques qui sauront vous dépanner et vous aider à prendre tous les types de poissons. Après vous être procuré une canne, un moulinet et du fil de qualité, il vous reste à garnir votre coffre afin d’être en mesure de prendre vos premiers poissons.

Le coffre :

Coffres Plano Je recommande les coffres Plano flottants plutôt qu’un coffre de plastique standard avec des poignées sur le dessus. Ce type de coffre se range facilement dans un sac à dos sur lequel il est pratique d’attacher la canne à pêche afin d’éviter d’avoir les mains encombrées. Ce coffre offre des espaces de rangement qui s’adaptent à vos leurres. Il est également flottant, de sorte qu’il vous évitera de perdre vos leurres si vous échappez le vôtre dans l’eau. coffre_plano_hydro_flo

Les leurres :

Une boite d’hameçons assortis Il est pratique d’avoir une simple boite remplie d’hameçons de différentes grosseurs afin d’être prêt pour tous les types de pêche.
Spinner bait Un ou deux « spinner bait » de couleurs différentes ou même de tailles différentes. Les « spinner baits » sont d’excellents leurres de prospection pour les carnassiers. Normalement, lorsqu’un carnassier croise un « spinner bait », il l’attaque rapidement ou le suit jusqu’au bord, ce qui donne une bonne idée des poissons qui se tiennent dans cette zone. Spinnerbait
Des cuillères Il est utile de posséder une petite sélection de cuillères. Si vous voulez économiser, il est possible d’acheter des cuillères en argent et de simplement s’acheter des collants de couleurs différentes qui pourront être appliqués sur les cuillères afin d’obtenir une couleur ou un pattern qui convient mieux à la pêche pratiquée à ce moment. (Voir article sur les couleurs).
Poissons nageurs Je vous recommande de vous munir d’un ou de deux poisson nageurs de taille moyenne (et de style crayon) de même qu’un « crank bait », question de couvrir un maximum de poissons avec un minimum de leurres.
Leurre de surface Mon préféré … le leurre de surface. Je vous conseille un beau « poppers » et ce, toujours dans les couleurs bleu/argent pour la pêche en eaux peu profondes. 253574_2954
Streamers Il serait facile de penser que les mouches sont seulement utiles pour la pêche à la mouche mais de plus en plus de pêcheurs aux salmonidés utilisent le « streamer » afin de remplacer les fameux vers sur les harnais ou les avançons derrières une cuillère. Classic%20Streamers%20002
Leurres de plastique souple Je préconise  des leurres de plastique souple style « jerk worm » car ils sont aussi efficaces en montage « texan » qu’en montage « Wacky ». Ils sont utilisés pour la prospection de structures complexes (arbres sous l’eau) ou la prospection de structures profondes. Jerk%20Worm%20Pic

Accessoires :

Pince Les pinces « long nose » coupantes sont extrêmement utiles. Elles nous permettent de décrocher un carnassier aux dents acérées sans risques pour nos mains, d’écraser les ardillons de nos hameçons pour blesser le moins possible nos prises et même permettre le « catch and release ». Si nos pinces possèdent un crochet au bout, il est possible d’ouvrir les anneaux qui retiennent le trépied à un leurre afin de les changer. pince-rapala
Coupe-ongles Les coupe-ongles sont utiles pour couper l’excédent de fil qui dépasse après nos nœuds ou même pour couper un fil qui est mêlé. C’est un outil qui est inclut dans la plupart des kits de pêche à la mouche. coupe-fil-rapala-clipper-z-145-14548
Couteau Pour ma part, j’ai toujours à portée de mains mon petit couteau à filet « rapala ». Que ce soit pour me préparer un « shore lunch » rapide ou pour couper un fil, c’est un outil plus qu’indispensable. BPFNF4SH1
Imperméable Comme nous ne contrôlons pas la météo, il est pratique d’avoir un poncho pliable dans son coffre.
Fil à pêche Une bobine de fil de rechange est toujours pratique. Il m’est souvent arrivé de manquer de fil à force de le couper ou de le changer. Avec une bobine supplémentaire, cela vous permet de la changer sans avoir à quitter les lieux.
Moulinet et canne de rechange. Si votre budget vous le permet, je vous conseille de vous procurer une petite canne à pêche et un moulinet de rechange. Certains magasins à grande surface, comme le Canadian Tire,  en offre pour 30$. Cela dépanne et vous évite des frustrations puisque rien n’est plus choquant que de devoir annuler sa journée de pêche lorsqu’au premier lancer notre moulinet nous lâche ou qu’une mauvaise manœuvre casse notre ligne.

Omble de fontaine ou truite mouchetée

L’omble de fontaine, ce petit combattant à la chaire délicieuse qui se retrouve dans presque toutes les régions du Québec, est un des poissons les plus faciles à pêcher. Il faut cependant connaitre ses habitudes et changer nos méthodes de pêche selon la saison et la température.

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La pêche qui me rappelle mes meilleurs souvenirs avec mon père est sans aucun doute la pêche de ruisseau; marcher des heures en forêt, les pieds dans l’eau en quête de petites rapides où pourraient se cacher une ou deux belles truites.

Le comportement de la truite en ruisseau est bien simple : après une forte pluie, lorsque l’eau atteint un niveau plus bas, il est possible de marcher dans les ruisseaux. C’est à ce moment qu’il faut lancer un leurre dans une zone où il y a du courant comme, par exemple, dans une petite chute ou des petites rapides. En règle générale, lorsque nous prenons une truite dans une fosse, nous pouvons nous attendre à ce que les prochaines prises au même endroit soient plus petites. Mes leurres préférés pour cette pêche sont les petits « Bob-It ». Cela fonctionne très bien avec un petit asticot ou une moitié de vers.

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La pêche en lac est bien différente. En générale, ce sera une pêche à la traîne à une vitesse juste assez rapide pour que le leurre ait une belle action dans l’eau, question de lui permettre de descendre plus profond. Si votre bateau a un trop gros moteur et qu’il est difficile d’aller lentement, le meilleur truc est de pêcher à reculons.

  • Au début de la saison quand la glace vient de fondre : Il est préférable de pêcher entre la surface et 10 pieds d’eau.
  • Au printemps quand l’eau se réchauffe : entre 35 à 45 pieds.
  • En début d’été : 50 à 65 pieds.
  • En été : cela se complique, car plusieurs personnes pensent que les belles truites se retrouvent au fond. En réalité, la vraie difficulté est de trouver la couche d’eau qui ayant une température de 53 degrés Fahrenheit ou 12 degrés Celsius. C’est à ce niveau que les belles grosses truites se retrouvent en suspension, prête à se nourrir des bancs de poissons fourrages, lesquels adorent cette température.

Ces chiffres ne sont pas magiques et changent un peu selon la température, mais cela peut généralement servir de bon guide.

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