Modifications réglementaires pour la pêche au saumon atlantique

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Modifications réglementaires pour la pêche au saumon atlantique

Québec, le 9 avril 2018 – Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs annonce la mise en application de nouvelles modalités de pêche visant à favoriser la conservation du saumon atlantique ainsi que sa mise en valeur durable.

Plan de gestion du saumon atlantique 2016-2026

Les modifications réglementaires suivantes, prévues au Plan de gestion du saumon atlantique 2016-2026, entrent en vigueur pour la saison de pêche 2018 :

  • Le nombre maximal de saumons pris et gardés annuellement par pêcheur passe de sept à quatre, dont un seul grand saumon. Une exception s’applique toutefois pour les zones 23 et 24 situées dans le Nord-du-Québec où un pêcheur peut conserver quatre saumons, qu’ils soient grands ou petits;
  • Le permis de pêche de courte durée, auparavant valide pour une seule journée, est remplacé par un permis valide trois jours consécutifs;
  • L’étiquette appliquée sur chaque saumon gardé devra provenir du permis du pêcheur qui l’a ferré.

Autres nouveautés concernant la pêche au saumon

Les deux changements réglementaires suivants ont également été apportés pour la saison de pêche 2018 :

  • Les résidents de moins de 18 ans détenteurs d’un certificat « Pêche en herbe » de la Fondation de la faune du Québec ou d’un certificat « Relève à la Pêche » délivré par le Ministère pourront pêcher le saumon sans détenir de permis de pêche. Ces jeunes devront toutefois remettre à l’eau les saumons capturés;
  • Les pêcheurs devront recourir aux services d’un pourvoyeur pour pêcher le saumon dans les zones de pêche 23 et 24 situées dans le Nord-du-Québec.

Bilan des deux premières années du Plan de gestion

Depuis 2016, le Ministère a mis en place la majorité des dispositions prévues au Plan de gestion du saumon atlantique 2016-2026, et plusieurs résultats positifs sont déjà mesurables. En effet, en comparant les données obtenues depuis la mise en œuvre du plan actuel avec celles des cinq années précédentes, on constate que les nouvelles modalités de pêche ont contribué à une augmentation de 30 % des remises à l’eau déclarées, ce qui favorise grandement la pérennité des populations. Pour cette même période, la fréquentation des rivières par les pêcheurs a augmenté de 7 %, ce qui indique que l’industrie de la pêche au saumon est saine et en croissance.

Le Ministère a confiance que les nouvelles mesures qui seront appliquées pour la saison de pêche au saumon 2018 contribueront encore davantage à assurer la conservation des populations, tout en favorisant le recrutement de nouveaux adeptes de cette activité qui produit des retombées socioéconomiques importantes au Québec.

Saumon et camaraderie

Il y a 3 mois, j’ai reçu un message via les réseaux sociaux de la part de mon ami Olivier Fortin ( Équipés Pour Pêcher Tard ). Celui-ci m’invitait à aller passer 3 jours en Ontario à traquer les gros saumons Chinook avec lui, Harold Morin et Bruno Mayot ( Lomechuse ). Bien sûr je n’ai pas pu résister à la tentation. J’ai donc aussitôt demandé congé à mon patron. Je conservais mes 5 semaines de vacances allouées à tous les employé par Kezber pour la pêche sur la glace, mais j’ai pris quelques jours quand même pour aller faire ce trip entre amis.

Pendant les semaines qui suivent j’ai débuté le montage de mouches à la chaîne pour garnir mon coffre qui me servira durant le voyage. De plus, Bruno nous a annoncé par la suite qu’un ami à lui, Alex Ranger, allait se joindre à nous pour le périple.

Le jour enfin arrivé, j’ai rejoint Olivier et Harold à Drummondville pour ensuite faire direction dans une seule voiture vers l’Ontario, plus précisément dans la ville de Port-Hope où on allait rejoindre Bruno et Alex.

Je ne connaissais pas Harold mais tout de suite j’ai pu constater qu’il était comme moi, un passionné de pêche. On a donc jasé de pêche tout le long de la route et le 5: 30 d’auto a paru bien court.

Une fois à Port-Hope, après une brève introduction et quelques échanges d’anecdotes, il était temps de faire la passe du soir sur la rivière.

J’ai été le chanceux qui a pris le premier poisson, mon premier saumon coho qui m’a donné un peu de fil à retordre. Comme je n’avais pas vraiment eu la chance de combattre ce genre de poisson sur mon équipement de Centerpin auparavant, Bruno m’a lancé quelques conseils tout le long de mon combat même si je n’ai probablement pas entendu la moitié de ce qu’il m’a dit car j’étais en transe avec ce poisson magnifique.

Une petite photo et hop, le poisson me glisse des mains et regagne sa liberté. Même si on était en mode remise à l’eau, j’aurais aimé avoir la chance de prendre un ou deux clichés de plus mais pas la peine de s’en vouloir, ce saumon a durement gagné sa liberté, donc on le laisse et bonne reproduction!

Les deux premières journées, les prises se sont enchaînées pour moi et mes comparses, ce qui était bon signe pour notre voyage malgré les températures extrêmes de 36-38 degrés Celsius ressentis.

    

L’avant-midi de notre départ fut pour moi le clou du spectacle quand j’ai été explorer avec Bruno une fosse un peu plus loin qui nous a permis de trouver un coin bourré de saumon Coho. J’ai pu, à ce moment, voir Bruno en action face à un Coho complètement fou qui sautait de tout bord tout côté.

Il va sans dire que j’ai aussitôt lancé ma ligne dans le but moi aussi de vivre ce genre de combat incroyable. Après quelques combats de beaux saumons Coho mâle tout rouge qui ont fait littéralement exploser mon bas de ligne, j’ai enfin réussi à rapporter quelques femelles Coho au bord pour prendre quelques clichés.


Ce voyage me fait déjà rêver à ma prochaine sortie en Ontario. J’espère déjà aller combattre prochainement les steelheads, ces petites torpilles argentées.

Tartare de Ouananiche

Voici une petite recette bien simple que j’ai fait avec une ouananiche du lac Memphrémagog fraîchement pêchée. Depuis ce temps ma façon de cuisiner mes prises du jour a bien changée. Toute au long de la belle saison je vous proposerez quelques plats de poissons de la région de l’Estrie: Touladi, Brune, Arc-en-ciel, Perchaude et Doré. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

Bonne Appétit!!!

www.excelpeche.comTartare de Ouananiche

Le petit gaspésien

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie
Bonjour chers amis pêcheurs, je me nomme Alex et j’ai 16 ans. Étant mordu de la pêche depuis l’âge de 5 ans, j’ai enfin la chance de vous partager mes aventures et mes connaissances. Habitant la Gaspésie j’ai la chance à chaque année de taquiner le bar rayé. J’en ai même plus d’une centaine à mon actif cette saison. Je fais beaucoup de pêche en eau salée mais malgré tout, chaque jour je suis sur le bord d’une rivière ou bien d’un ruisseau pour tenter ma chance avec la mouchetée. Bref, je pêche à peu près tout ce qui peut me procurer une touche et un combat mémorable. Vous en apprendrez d’avantage sur moi et sur mes aventures dans mes publications.
Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est en écoutant des émissions portant sur la pêche du bar rayé, qui se passait à Cape Cod, aux États-Unis, que j’ai attrapé la piqureLorsque j’ai appris l’an passé l’ouverture d’une saison de pêche au bar rayé dans mon petit coin de pays qui est la Gaspésie,j’ai sorti mon spinning rod et je suis parti m’amuser sur la plage en avant de chez moi.

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

Quelques lancers avec un jig et aucunes morsures…Plutôt découragé, je change pour un crankbait couleur mackerel. Au premier lancé, une touche mais un mauvais ferrage. Un autre lancer et c’est là que le plaisir s’installe: je suis en plein combat avec mon premier bar!

Alex Anglehart Lantin - bar rayé gaspésie

C’est ce qui a fait en sorte que je suis maintenant un adepte de la pêche au bar. Cette année était ma deuxième saison de pêche de ce monstre argenté. C’est après avoir appris la technique du bucktail jigs et du long casting que mes résultats sont devenus fulgurantsCette année j’ai combattu plus d’une centaine de bars, sans oublier quelques-uns qui ont su être plus futé que moi et qui ont parvenu à se décrocher. Après plusieurs prises, j’ai eu l’idée sortir ma canne à mouche, car je voulais des combats encore plus palpitants, j’ai réussi à capturer de belles prise sur des « deceivers » et des « clouser minnows » de couleur chartreuse.

truite mouchetée gaspésie

Une chose est sûre, si vous voulez vous amuser c’est en Gaspésie que ça se passe. Les bars et les saumons il n’y a rien de mieux!

Miser gros pour les trophées (partie 2)

Suite de « Miser gros pour les trophés Partie.1 »

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mid-left_2Même si le soleil ne s’était pas encore levé le dimanche matin, les quelques heures de sommeil avaient fait énormément de bien. C’était maintenant l’heure de retourner prendre notre revanche sur le poisson. Nous sommes alors retourner au dernier endroit que nous avions quitté la veille car c’était à cet endroit précis que les poissons se trouvaient la journée d’avant. Une fois sur place, il y avait très peu des gens et beaucoup moins d’activité en surface, ce qui nous indiquait que la concentration de poisson c’était déplacée. Nous avons décidé de remonter la rivière pour trouver des fosses plus propices. C’est à ce moment que William, un ami de Bruno, est arrivé pour filmer les chinooks pour son projet « The Forgotten Salmon« .

Nous avons par la suite entamé une marche de plus ou moins 2 heures. Nous n’avons croisé que quelques poissons mais aucune bonne concentration. Quand nous avons enfin touché le « jackpot », c’était une belle fosse avec au moins 30 saumons bien cordés à l’ombre et ce, sans compter tous les autres qui montaient le courant pour venir rejoindre leurs amis. C’est dans cette fosse que ça allait se passer. Après plusieurs attaques et ferrages manqués, quelques combats de poissons décrochés, Bruno a enfin réussi à connecter avec un beau petit chinook mâle. Après un beau combat, nous avons pris le temps de le photographier avant de le retourner à l’eau pour qu’il puisse rejoindre ses amis. Quelques lancés plus tard, la fosse commençait à se remplir de pêcheurs. Il était temps d’aller faire notre « check-out » à l’hôtel alors nous avons décidé de prendre une pause pour aller vider la chambre, se laver et manger.

chinook-bruno_mayot

La mission de capturer un saumon étant accomplie grâce à Bruno, nous sommes allés explorer d’autres rivières qui pouvaient être susceptibles de contenir des poissons Malheureusement, ces rivières ressemblaient beaucoup à notre première journée c’est-à-dire des poissons dispersés. Après plus de deux heures de marche en rivière, nous sommes retournés à l’embouchure du lac. Simon voulait aller faire quelques lancés dans le lac tandis que moi et Bruno nous avons continué à pêcher dans l’embouchure de la rivière.

Bruno_Mayot-fight-chinook

Dans cette partie de la rivière, nous avons eu quelques petites attaques. Avec un peu de persévérance, j’ai enfin réussi à capturer le coupable. Un beau petit gobie bien joufflu qui s’amusait à voler nos appâts.

En résumé,  la fin de semaine fût extraordinaire bien que les poissons étaient très peu nombreux. Les quelques combats qu’ils nous ont offerts m’ont impressionné. La traque de ces géants est une pêche qui rappelle la pêche de ruisseau mais avec une énorme récompense quand on réussit enfin à avoir une touche. Il est certain que je vais revenir pour le chinook l’année prochaine mais je me donne pour but de revenir pour la steelhead dans les prochains mois. Encore une fois, j’en profite pour remercier Bruno et Simon qui ont été des super partenaires de pêche et pour m’avoir fait découvrir leur cours d’eau pour le saumon.

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** A special thanks to William Galen Brown for sending me some pictures. And please, go support his project and help him realize his documentary. // Un gros merci spécial à William Galen Brown et son équipe pour m’avoir envoyé des photos. Allez supporter son projet et l’aider à réaliser son documentaire.

Miser gros pour les trophées (partie 1)

Salmon fishing ontario sunrise

En fin de semaine, j’ai eu la chance de réaliser un de mes rêves de pêcheur : aller pêcher le saumon chinook. J’étais loin de me douter de la taille colossale de ces salmonidés qui nous offrent un spectacle incroyable et une démonstration de force hors du commun.

Tommy Corriveau saumon chinook ontatioLe voyage s’est un peu décidé à la dernière minute en jasant avec Bruno (Lomechuse). Après avoir eu une confirmation timide de la présence d’une montaison, nous avons décidé d’aller en Ontario la semaine passée pour essayer le chinook. Bruno en a donc parlé à Simon qui, bien sûr, n’a pas pu résister à l’offre. Après s’être assuré de ne rien oublier, Bruno et moi avons préparé notre départ pour rejoindre Simon le vendredi soir à Gatineau dans le but d’aller dormir quelques heures pour ensuite se déplacer aux petites heures du matin en direction de Toronto et les rivières qui l’entoure.

La nuit fût beaucoup trop courte et le trajet en auto trop long mais dès notre arrivée dans la première rivière, nous avons été accueillis par un superbe poisson en train de remonter le courant. Moi qui n’avait jamais vu de chinook sauf sur des photos, j’ai été extrêmement surpris de leurs tailles. Nous avons donc enfilé nos waders, préparé nos cannes et commencé à prospecter la rivière. La journée fût quand même difficile pour moi car je n’avais jamais pêcher au Center Pin, une technique qui semble extrêmement simple de base mais qui est, en fait, parsemée de petits détails qui font toute la différence entre une attaque ou pas. J’ai pris quelques minutes pour être capable de lancer même si la rivière n’était pas très large et que je n’avais pas besoin de distance. La pratique était la bienvenue dans mon cas. Pendant ce temps, Bruno et Simon sont descendus à une fosse qui contenait 4 poissons facilement repérables avec les lunettes polarisées. Après une attaque manquée et un décrochage rapide, nous avons decidé de descendre les prochaines fosses.

Les saumons semblaient très peu nombreux dans le secteur. Donc, après une demi-journée de marche, nous sommes allés nous reposer et faire notre « check-in » à l’hôtel. Mis à part les quelques bébés steelhead, nous sommes revenus bredouilles avec seulement un poisson décroché au ferrage pour Bruno. On peut dire que déjà on commençait à avoir peur de rien prendre.

bébé steelhead des affluents du lac ontario

Après une petite pause à l’hôtel, nous avons décidé de nous attaquer à une autre rivière. Quand nous sommes arrivés sur place, il y avait plusieurs pêcheurs ce qui, en général, est signe de présence de poissons. On s’est alors installés à l’embouchure de ce cours d’eau entre quelques personnes et nous avons commencé à pêcher. Déjà, après avoir vu un peu d’action en surface, nous avons commencé à obtenir quelques touches mais rien n’y faisait au niveau des ferrages, le poisson faisait son difficile.

Au final, la première journée fût extrêmement difficile mais quand même extrêmement plaisante. Elle m’a permis d’apprendre de nouvelles techniques de pêche et de contempler le magnifique spectacle que donnent ces poissons … Le manque de sommeil se faisant sentir, nous sommes allés manger et nous reposer en vue de la prochaine journée qui allait nous réserver de magnifiques surprises.

À suivre …

Bruno Mayot guide de pêche centerpin

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