Carpes, chevaliers et meuniers

La question qui m’est le plus souvent posée sur Facebook et qui suscite, à tous les coups, de longs débats quand il s’agit d’identifier un poisson c’est sans aucun doute « Est-ce que c’est une carpe ça ? ». Cette question revient à toutes les fois que quelqu’un attrape un poisson avec la bouche en dessous (carpe, meuniers, chevaliers et même la couette).

Voici donc mon petit guide pour identifier la carpe (famille des cyprinidés) et les catostomidés (famille des chevaliers, meuniers et de la couette).

Même si plusieurs personnes considèrent la carpe comme étant un « trash fish », la pêche à cette espèce est un sport qui prend de l’expansion à vue d’œil au Québec. Si vous pratiquez la pêche à la carpe, vous aurez la chance de capturer des spécimens extrêmement différents au niveau des écailles et des nageoires. Cependant, il faut savoir que même si sur les forums et pages Facebook on parle de carpes miroir, carpes cuir, carpes Fantail et bien d’autres, presque tous les spécimens du Québec sont de la même espèce, soit la carpe commune de son nom latin Cyprinus carpio.


carpe_commune

carpe_cuir

carpe-miroir

La différence majeure entre la carpe et les catostomidés est sans aucun doute que la carpe soit la seule qui possède des barbillons sur les lèvres. C’est un trait spécifique, facile à reconnaitre et qui ne trompe pas.

carpe_barbillons

Les meuniers, quant à eux, possèdent de toutes petites écailles très fines et c’est un trait distinctif par rapport aux chevaliers. Ils ne possèdent pas de barbillons, ce qui les distinguent de la carpe commune. Ils ont une forme plutôt longiligne et sont rarement bedonnants.

Meunier

Le meunier noir possède entre 53 à 85 écailles le long de sa ligne latérale.

meunier-noir

Le meunier rouge, lui, en possède entre 91 à 120.

 

Les chevaliers, bien que très similaire en apparence à la carpe, ne possèdent pas de barbillons et leur corps est souvent plus allongé et moins trapu. Leurs grosses écailles et leur dos légèrement arqué les distinguent des meuniers. Au Québec, 5 types de chevaliers ont été répertoriés.

Le chevalier rouge possède entre 12 à 14 rayons sur la nageoire dorsale. De plus, sa tête est généralement plus petite que celle des autres chevaliers.
chevalier_rouge

Le chevalier de rivières possède entre 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsale. Son museau est plus épais et bulbeux que celui des autres chevaliers.
chevalier_de_riviere

Contrairement aux autres chevaliers, le chevalier blanc possède entre 15 à 17 rayons sur sa nageoire dorsale. Également, la nageoire caudale de ce dernier ne sera jamais rouge.
chevalier_blanc

Le chevalier jaune possède de 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsal et ses nageoires dorsale,caudale et anale sont rouge.
chevalier_jaune

Le chevalier cuivré (espèce protégépossède aussi entre 12 à 14 rayons sur sa nageoire dorsale et ses nageoires ne seront jamais rouge. On retrouve le chevalier cuivré principalement sur la rivière Richelieu et les cours d’eau adjacents.
chevalier_cuivré

La morphologie de la couette est bien différente de celle des autres Catostomidées. En effet, sa nageoire dorsale est très longue et il est de couleur argentée. La couette est en général très facile à différencier.

Couette
Couette

Sources media :
http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs1930271
http://commeunpoissondansleau-enabitibi.blogspot.ca/

Tournoi de pêche blanche lac Wallace 2015

Header

C’est sur un coup de tête que l’équipe de Fishingshack a décidé de se joindre au tournoi de pêche blanche sur le lac Wallace à environ 20 minutes de Coaticook. Nous avons donc publié l’événement et invité nos amis à se joindre à nous en cette belle journée de janvier pour taquiner les quelques espèces qui sont maitres des profondeurs de ce lac.

installation du campement

Dès notre arrivée, j’ai eu la chance, dans le bureau d’enregistrement, de croiser nos amis que nous avions invité sur les différent groupes. Après un peu de « blabla » nous avons chargé les traineaux en route pour la pêche.

Truite brune

Armé d’une carte bathymétrique, nous avons fait notre chemin vers certaines structures qui nous semblaient propices à la capture de truites brunes. Après plusieurs attaques de perchaudes et du à un manque d’attention envers nos brimbales, on ne s’est pas rendu compte tout de suite qu’il y avait un drapeau levé. C’est Bruno qui l’a vu en premier et qui s’est rendu au drapeau pour y sortir notre première truite brune, un beau spécimen de 13.5 pouces.

La truite enregistrée fut la 3eme enregistrée cette journée là. Malheureusement son maigre 0.5 lbs ne pouvait faire compétition à la truite de 2 livres enregistrée plus tôt.

Comme seules les perchaudes voulaient de nos offrandes sur les jiggeuses, j’ai décidé de grossir mon leurre un peu. Une fois mon leurre descendu à 25 pieds, j’ai vu sur le sonar une superbe ligne rouge franche décoller du fond et s’enligner directement sur mon leurre. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai hissé hors du trou, après un léger combat, un petit meunier!

Meunier

Bruno, de son coté, prospectait des structures un peu plus loin ce qui lui valu plusieurs attaques ainsi qu’une belle truite d’environ 12 pouces.

La journée fut chaude et ensoleillée. Une journée parfaite pour un superbe tournoi. Le seul hic, qui n’est aucunement de la faute des organisateurs, alcool et véhicule ne faisant pas bon ménage, à la fin de la journée l’air pur fut remplacé par les gaz d’échappement des quatre roues, skidoo et multiples véhicules qui circulaient sur le lac.

rodstand

Merci au Club Chasse et Pêche de Coaticook et leurs bénévoles d’avoir organisés cette superbe journée qui fut couronnée par de nombreux prix de présence.

977649_418183631622316_2035295528_o

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Up ↑